Librairie L’Arbre du Voyageur, Paris 5e

Saluant la "diversité de la production", Sophie Manceau, qui a repris L’Arbre du voyageur, à Paris (5e) en 2015, se dit "particulièrement motivée cette année par la rentrée littéraire française", qu’elle juge très ouverte dans ses thématiques.

"Il y a un intérêt nouveau pour la nature sauvage, évoquée à la fois chez Laurent Mauvignier, Céline Minard, Andreï Makine ou encore Sylvain Pruhomme", se réjouit-elle. Pour préparer la rentrée de septembre, l’équipe de L’Arbre du voyageur commence à s’y intéresser "dès le printemps et participe aux différentes rencontres organisées par les éditeurs avec les auteurs, précise la gérante. Cela nous permet de dégrossir le travail d’approche de nouveautés, mais aussi de rencontrer les auteurs et de poser des jalons pour de futures rencontres à la librairie. Car nous avons la volonté de relancer progressivement les animations en magasin." Pour l’heure, Sophie Manceau espère surtout une redynamisation de l’activité. "Depuis mai, c’est mou, déplore- t-elle. Et là je ne sens pas d’emballement. Nous vendons un peu de tout, certes, mais rien ne se démarque. Les gens attendent des confirmations pour acheter."

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