Le Comité permanent des écrivains (17 associations d'auteurs) a adressé à ses adhérents un mode d'emploi de reprise des droits de leurs livres épuisés (communiqué sur Livreshebdo.fr). Le CPE prépare ainsi la mise en oeuvre de la loi sur la numérisation des livres indisponibles du XXe siècle, et leur remise en exploitation. "Si l'auteur a recouvré la pleine propriété des droits sur son oeuvre, il percevra, dans tous les cas, 100 % des sommes créditées au titre de celle-ci", >souligne le communiqué, au lieu de partager ces revenus avec l'éditeur qui ne s'occupait plus de ses livres. Le CPE s'inquiète aussi de l'accord conclu avec Google dont la teneur n'a pas été révélée, qui pourrait faciliter l'usage de l'impression à la demande, et rendrait caduc le recours à l'indisponibilité. Mais certains éditeurs estiment qu'ils ont aussi des droits sur le livre publié, mis en forme, corrigé, et que l'auteur ne peut donc réutiliser à sa guise ce contenu parfois profondément remanié par rapport au manuscrit original.