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Trois lauréates pour le prix Pierre-François Caillé de la traduction 2015

Trois lauréates pour le prix Pierre-François Caillé de la traduction 2015

Le jury a choisi de couronner Sophie Hofnung pour sa traduction de l'espagnol de Pierre contre ciseaux, d'Inés Garland (Ecole des loisirs). Il a aussi décerné une mention spéciale à Marie-Anne de Béru et Anne Cohen-Beucher.

Par Marine Durand
Créé le 10.12.2015 à 17h02

Le prix Pierre-François Caillé de la traduction 2015 a été remis, vendredi 4 décembre, à Sophie Hofnung pour sa traduction de l'espagnol (Argentine) du roman jeunesse Pierre contre ciseaux (Piedra, papel o tijera), d'Inés Garland, paru à L'Ecole des loisirs en 2014.

Ce roman d'apprentissage sur la découverte de l'amour et la prise de conscience politique évoque le coup d'Etat de mars 1976, en Argentine, à travers les yeux d'Alma, une lycéenne de Buenos Aires. Le jury, constitué de 14 traducteurs professionnels, explique dans un communiqué avoir été "particulièrement séduit par le travail de Sophie Hofnung, qui a très bien su rendre l'intensité des sentiments, une atmosphère politique très pesante, ainsi que la nature singulière du delta du Parana et la luxuriance de sa végétation".

Le jury a également choisi de décerner cette année deux mentions spéciales : la première à Anne Cohen-Beucher pour DJ Ice de Love Maia, paru chez Alice éditions, "une très belle histoire de vie d'un adolescent américain qui veut devenir DJ", la seconde à Marie-Anne de Béru, traductrice de Will le magnifique, de Stephen Greeblatt, paru chez Flammarion, "un essai sur la vie de Shakespeare vue à travers ses œuvres, mais aussi sur la vie de l'Angleterre du XVIe sicèle et sur la naissance du théâtre londonien."

Décerné conjointement par la Société française des traducteurs (SFT) et l'Ecole supérieure d'interprètes et de traducteurs (Esit) depuis 1981, le prix Pierre-François Caillé de la traduction récompense chaque année un traducteur ayant à son actif au maximum trois ouvrages de fiction ou de non-fiction traduits et publiés. Il est doté de 2 000 euros.

En 2014, c'est Jean-Christophe Salaün qui l'avait emporté pour sa traduction de l'islandais de La Femme à 1 000°C, d'Hallgrimur Helgason (Presses de la Cité).

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