Plusieurs titres dressent un bilan de la première année du quinquennat d’Emmanuel Macron. Olivier Duhamel réunit dans Les mots de Macron (Dalloz, 25 avril), préfacé par Laurent Bigorgne, des citations du président de la République témoignant de son goût pour les expressions surannées et les "petites phrases qui font polémique". Plus à charge, L’imposture Macron : un business model au service des puissants (Les Liens qui libèrent, 18 avril) est le fruit d’un travail collectif de la Fondation Copernic et de l’organisation Attac qui y dénoncent la politique néolibérale du président.
Dany Sauzet et Jean-Marc Héran pointent les incohérences du programme ainsi que sa "dérive monarchiste" dans la bande dessinée Macron m’a tuer (Un point c’est tout, 20 avril). Avec OPA sur l’Elysée : un an après, 1er bilan du macronisme (éditions de Paris-Max Chaleil, 3 mai), Olivier Piacentini analyse l’accession au pouvoir du président. Le même jour, les chercheurs Ricardo Brizzi et Marc Lazar livrent aux Presses universitaires de Rennes La France d’Emmanuel Macron. Le jeune président est passé au crible du datajournalisme par Adrien Gaboulaud et Anne-Sophie Lechevallier dans Le poids des mots du président (L’Observatoire, 23 mai). L’économiste Jacques Généreux, qui a coordonné l’élaboration du programme de La France insoumise porté par Jean-Luc Mélenchon, propose au Seuil Macronnomie : la déconnomie du président Macron (24 mai) quand Arnaud-Aaron Upinsky livre Macron : le président ventriloque (TerraMare, 1er juin).
Pour finir sur une note d’humour, on lira l’ouvrage de Willem, Macron, l’amour fou (Les Requins marteaux, 15 juin), recueil d’un an de dessins du caricaturiste dans Libération ou Charlie Hebdo. Pauline Leduc