Ce long-métrage en 2D a pour vocation de renouer avec le réalisme magique de cet auteur régulièrement cité pour le prix Nobel de littérature. Des retrouvailles réalisées grâce à une image décalée qui, tout en étant descriptive et rationnelle, laisse apparaître au détour d’une scène un poisson géant ou une grenouille prenant le thé. Ce surréalisme subtil est repris dans le scénario, dont le synopsis est décrit ainsi : "Un chat perdu, un crapaud géant volubile et un tsunami aident un vendeur sans ambition, sa femme frustrée et un comptable schizophrène à sauver Tokyo d’un tremblement de terre et à trouver un sens à leurs vies." Des histoires où surgit l’étrange, qui transfigure la banalité de l’existence.
Le film est porté par la société de production française Miyu, qui développe actuellement Anzu, chat-fantôme, d’après le manga de Takashi Imashiro, ainsi que par les producteurs Tanguy Olivier et Emmanuel-Alain Raynal. La distribution française a été confiée à Gebeka Films (Kirikou).