Le tribunal de grande instance (TGI) de Nanterre a suspendu le plan social prévu par la Fnac mi avril, à la demande du comité central d’entreprise de Fnac Codirep (magasins de la banlieue parisienne). Ce plan touchait 70 emplois répartis sur 11 sites. La décision sur le fond est attendue pour le 14 septembre.
C’est une éclaircie sur le front syndical de la filiale du groupe PPR. En effet, les deux précédentes procédures avaient échoué. Le même tribunal venait de rejeter la demande du CCE de Fnac Relais (ceux de province), plaidée le 15 juin. Les organisations syndicales avaient même été accusées d’un manque d’assiduité aux réunions de négociations.
Un autre litige, plaidé le 21 juin, avait été rejeté par le TGI de Paris, suite à la demande du CCE de Fnac Paris (8 magasins). Ce dernier arguait de l’insuffisance du plan social mais n’a pas obtenu gain de cause.
Au-delà des inquiétudes sur l’avenir des employés, les syndicats contestent certaines décisions du groupe comme l’externalisation du service paye. Une grève, relativement peu suivie, avait eu lieu le 4 mai. Au total, ce sont 430 emplois dans les services administratifs qui vont être supprimés d’ici à un an, même si la direction rassure avec la création d’une centaine de postes. Elle justifie ces plans par une modernisation et une centralisation (à Massy) des services concernés.