C’est sans compter les coûts d’investissement, notamment ceux destinés à moderniser l’équipement informatique de cette institution, dont la mission est d’acquérir, de conserver et de diffuser tous les documents publiés au Québec ou relatifs à son patrimoine. La mission, donc, de numériser correctement ses collections. Or, selon RCGT, le budget alloué au maintien et au remplacement des équipements informatiques est sous-estimé. Sur ce point, "le Québec accuse un retard sur la quasi-totalité des pays de l’OCDE", estime l’ancien directeur général de la BAnQ Jean-Louis Roy dans Le Devoir.
Tarifer les formations ou augmenter les subventions
Un moyen proposé pour sortir du rouge : tarifer les formations ou événements culturels – sachant que la loi interdit cependant de faire payer l’accès aux collections. Ou augmenter les subventions. En mars 2020, le gouvernement, principal financeur de la BAnQ, a augmenté ses crédits pour le budget de fonctionnement de 10,5 millions de dollars (8,8 millions d'euros), sur l’ensemble des trois années suivantes. Auxquels s’ajoutent presque 3 millions pour le chapitre numérique. La ministre de la Culture, Nathalie Roy, citée par Le Devoir, se dit disposée à réévaluer les besoins financiers de la BAnQ une fois que "les orientations et les actions à entreprendre auront été définies, notamment dans le cadre du prochain plan stratégique".