Avec l’essaimage de ces groupes de réflexion dans l’Hexagone, des revues sont lancées pour créer un lien entre ces groupes et "approfondir un certain nombre de thématiques". Rapidement, ces revues ne suffisent plus. L’association fonde alors une Société anonyme à responsabilité limitée (SARL) pour son pôle d’édition et finit par abandonner la publication de revues dans les années 1980.
Montée en puissance
Au fil des années, Chronique sociale est passée d’un catalogue restreint à la publication de 60 nouveautés par an, distribuées par Sodis et diffusées par Sofédis. Ses titres sont répartis dans cinq collections : "Comprendre la société", "Comprendre les personnes", "Savoir communiquer", "Pédagogie/Formation" et "Savoir penser".
La maison, qui compte cinq salariés, a développé un format poche "à destination d’une cible plus grand public". Mais elle a aussi lancé, depuis deux ans, des "cahiers d’exercices pour tous les âges" en complément de titres déjà présents dans le fonds comme Je veux parler en public ou J’apprends à communiquer autrement, publiés cette année. L’éditeur prévoit de développer davantage ces deux axes pour les années à venir mais aussi de "renforcer la partie visuelle" des ouvrages pour "transmettre des connaissances de manières différentes".
A l’aube de ses 100 ans, Chronique sociale veut également affirmer sa présence numérique. La maison réorganise actuellement son site internet pour "proposer plus de contenus" et réfléchit à diffuser ses journées d’études en ligne. "Nos livres sont faits pour que les lecteurs échangent et discutent", déclare André Soutrenon. L’éditeur avait d’ailleurs prévu d’organiser une soirée puis des colloques de deux jours dans trois villes de France pour célébrer son siècle d’existence. Dans le contexte sanitaire actuelle, la maison est contrainte de laisser, pour cette année du moins, sa fête d’anniversaire dans les cartons.