Ce mercredi matin, Romain Lévy, Adjoint au maire de Paris chargé de la Protection de l'Enfance et Conseiller du VIe arrondissement, a levé le voile sur une plaque célébrant Marguerite Duras au 5 rue Saint-Benoît, où elle résida de 1942 à sa mort, en 1996. A deux pas de la rue Jacob et des cafés du Flore et des Deux-Magots, l'immeuble fut le refuge de l'auteur d'Un barrage contre le Pacifique.
Avec celle du poète et membre de l'Académie Goncourt Leo Larguier, l'immeuble de la rue Saint-Benoît se dote ainsi d'une deuxième plaque commémorative, de chaque côté de la porte d'entrée.
Bertrand Delanoë avait nommé une rue du nom de Marguerite Duras en 2003, dans le XIIIe arrondissement et, en 2010, une Médiathèque à son nom dans le XXe arrondissement.
La Pléiade éditera le 20 octobre les Oeuvres complètes en deux volumes : Les impudents, La Vie tranquille, Un Barrage contre le Pacifique, Le Marin de Gibraltar, Les petits chevaux de Tarquinia, Des Journées entières dans les arbres, Le Square, Moderato cantabile, Les viaducs de la Seine-et-Oise, Dix heures et demie du soir en été, Les feuilles dans le premier tome et Hiroshima mon amour, Une aussi longue absence, L'après-midi de monsieur Andesmas, Le Ravissement de Lol V. Stein, Les Eaux et forêts, Le square (théâtre), La Musica, Le Vice-Consul, L'Amante anglaise, Suzanna Andler, Des journées entières dans les arbres (théâtre), Yes, peut-être, Le Shaga, Un Homme est venu me voir, Le Théâtre de L'Amante anglaise, Détruire dit-elle, Abahn Sabana David, L'amour, Nathalie Granger, La Femme du Gange et India Song dans le second.
Dans son numéro 881 du 14 octobre prochain, Livres Hebdo consacrera un décryptage à propos de la parution de ces deux volumes en Pléiade.