"C’est après l’annulation des festivals et des salons que l’idée est venue", explique à Livres Hebdo Fabienne Rynik responsable export de l’ADEB, "on s’est rendu compte que sans eux nous étions totalement invisibles". Rendre davantage visible l’édition belge francophone passe par deux étapes. La première, réalisée le 1er décembre, a répertorié tous les éditeurs belges francophones sur un site unique. La seconde, effective fin janvier 2021, permettra aux éditeurs belges francophones de présenter les ouvrages dont ils sont disposés à concéder les droits à des partenaires éditeurs internationaux et professionnels de la création.
Dans l’espoir de pouvoir organiser dès le printemps 2021 des rencontres en présentiel, la vitrine internationale de l’Edition belge francophone a déjà monté un site web, un groupe Facebook, une page LinkedIn et une chaine Youtube.
"Nous souhaitons aussi créer du lien entre les éditeurs" précise Fabienne Rynik. Effectivement, 30 % des éditeurs belges francophones n’étaient membre d’aucune association d’éditeurs. Cette initiative permet d’aller à leur rencontre et de les fédérer.