Valérie Trierweiler réclame 85 000 euros aux auteurs et éditeur de La frondeuse

Saïda Jawad

Valérie Trierweiler réclame 85 000 euros aux auteurs et éditeur de La frondeuse

La compagne du chef de l'Etat avait porté plainte contre Christophe Jakubyszyn, Alix Bouilhaguet et le directeur des éditions du Moment Yves Derai, pour « diffamation et atteinte à la vie privée ».

Par Catherine Andreucci
avec ca, avec afp Créé le 15.04.2015 à 20h04

Valérie Trierweiler qui a porté plainte pour « diffamation et atteinte à la vie privée » contre les auteurs de La Frondeuse (éditions du Moment), une des biographies qui lui sont consacrées, réclame 85 000 euros de dommages et intérêts, a appris l'AFP jeudi auprès de son avocate Me Frédérique Giffard.

Le procès est programmé le 10 décembre à 10H00, devant la 17e chambre du tribunal de grande instance de Paris, a-t-elle précisé, confirmant une information du Parisien.fr.

La compagne de François Hollande avait décidé début octobre de porter plainte (lire notre actualité) contre les deux auteurs de La Frondeuse, Christophe Jakubyszyn, directeur adjoint en charge du service politique de TF1-LCI, et Alix Bouilhaguet, grand reporter au service politique de France 2, et leur éditeur Yves Derai.

Elle réclame au total 85 000 euros, dont 40 000 euros pour atteinte à la vie privée et 40 000 pour diffamation, ainsi que 5 000 euros pour frais de justice, a précisé Me Frédérique Giffard.

L'avocate avait expliqué début octobre que « le caractère des propos sous forme d'affirmations des auteurs, adossés à des rumeurs non avérées et malveillantes visant à salir sa personne et ses proches, (avaient) conduit Mme Valérie Trierweiler à prendre cette décision » d'une action en justice.

Me Giffard avait également fait valoir que les documents de présentation de La Frondeuse revendiquaient « à tort » des «?entretiens exclusifs » avec la compagne du chef de l'Etat.

Parue le 11 octobre dernier, cette biographie raconte les premiers pas de la journaliste au côté de son compagnon, devenu président de la République, avec l'affaire du tweet de soutien à l'adversaire de Ségolène Royal aux législatives de La Rochelle, ainsi que sa vie professionnelle, y mêlant des confidences anonymes sur son passé sentimental.

Les auteurs, qui évoquent dans l'ouvrage une relation intime qu'auraient entretenue Mme Trierweiler et l'actuel président du conseil général des Hauts-de-Seine Patrick Devedjian (UMP) sont également poursuivis en diffamation par ce dernier.

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