Ces lots issus de diverses collections privées sont estimés à plus de 1,5 million d’euros au total, d’après la maison de ventes.
Le Sceptre d’Ottokar
La pièce maîtresse de la vente est la couverture originale de Tintin et le Sceptre d’Ottokar à l’encre de Chine et crayons de couleur sur papier. L’œuvre, parue en 1939 et dédicacée par l’auteur en 1975, est estimée entre 250000 et 400000 euros. “D’une rareté absolue, l’œuvre se situe au cœur du mythe hergéen, à une époque où le maître assumait encore toutes les étapes de création de ses bandes dessinées, sans l’assistance d’un studio”, indique la maison Millon.
Cette couverture met en scène un Milou harassé, tenant dans sa gueule le sceptre et le rapportant à Tintin et au roi Muskar XII de Syldavie. Elle diffère de la couverture de l’album de 1939, et de la version en couleur de 1947, sur lesquelles on peut voir Tintin franchir les grilles d’un château fort.
D’autres pièces uniques d’Hergé seront mises en vente, dont une encre de Chine parue en 1936, proposée à 25000 euros, et représentant Tintin en costume traditionnel chinois.
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Franquin est l’autre vedette attendue de la vente. Une planche de Gaston Lagaffe datant de 1968 sera proposée au public pour un prix estimé entre 85000 et 90000 euros.
Enfin, seront également mis en vente une œuvre de jeunesse d’Uderzo (Jehan Pistolet, 1957), une planche d’Adèle Blanc-Sec, de Tardi, ou encore des réalisations d’Enki Bilal.