Mohamed Achaari
Mohamed Achaari est né en 1951. Entre 1998 et 2007, il assura la présidence de l’Union des écrivains du Maroc et fut ministre de la Culture. Il est l’auteur de plusieurs recueils de poésie, de nouvelles et de romans mais seul L’aridité ne tue personne a été traduit en France chez L’Harmattan en 2016. Son roman L’arc et le papillon, publié au Centre culturel arabe de Casablanca en 2010, a obtenu le Booker Prize arabe un an plus tard.
Kebir Mustapha Ammi
Kebir Mustapha Ammi est né en 1952 à Taza, près de Fès. Il est notamment l’auteur de plusieurs biographies sur saint Augustin, le mystique Hallaj ou l’émir Abd el-Kader. Trois de ses romans, Le ciel sans détours (2007), Mardochée (2011) et Les vertus immorales (2012), ont été édités dans la "Blanche" chez Gallimard. Son dernier roman, Thagaste, est paru en avril 2016 aux éditions de l’Aube.
Ahmed Assid
Né à Taroudant en 1961, Ahmed Assid est membre du bureau de l’Observatoire amazighe des droits et libertés. Philosophe, écrivain, chercheur et militant politique de langue berbère, il compte à son actif plusieurs articles et études sur les thématiques de l’identité, de la laïcité et de la démocratie.
Bouthaïna Azami
Née en 1964, Bouthaïna Azami s’est établie à Casablanca en 2010 après trente ans de vie à Genève où elle a enseigné la littérature française. Elle a publié La mémoire des temps (1998), Etreintes (2001), Le cénacle des solitudes (2004) et Fiction d’un deuil (2008) à L’Harmattan avant de livrer en 2016 Au café des faits divers à La Croisée des chemins, diffusé en France par Lextenso.
Tareq Bakari
Tareq Bakari est un jeune auteur dont le premier roman Numedia, paru chez Dar Al Adab en 2015, a fait sensation en remportant le premier prix du Livre du Maroc et en se classant parmi les six derniers titres finalistes pour le prix du Roman arabe 2016 (International prize for arabic fiction).
Tahar Ben Jelloun
Tahar Ben Jelloun a étudié et enseigné la philosophie à Rabat avant de s’installer en France. Docteur en psychiatrie sociale, il tira profit de son expérience de psychothérapeute pour écrire La réclusion solitaire (1976). En 1985, son roman L’enfant de sable le fit connaître du grand public tandis que La nuit sacrée a reçu le prix Goncourt en 1987. Il est depuis 2008 membre de l’académie Goncourt.
Ali Benmakhlouf
Né en 1959 à Fès, Ali Benmakhlouf est agrégé de philosophie. Il enseigne actuellement la philosophie arabe et la philosophie de la logique à l’université Nice Sophia Antipolis ainsi qu’à Sciences po Paris. Il a publié plusieurs essais aux Puf, aux Belles Lettres, chez Albin Michel, Ellipses ou Vrin sur les philosophes et logisticiens Averroès, Montaigne, Russell ou Frege, dont il est spécialiste.
Mohammed Bennis
Né en 1948 à Fès, Mohammed Bennis est l’un des représentants les plus importants de la poésie arabe moderne. En 1974, il fonda la revue Attakafa El Jadida (Culture nouvelle) qui joua un rôle actif dans la vie culturelle marocaine. Il est l’auteur de plus d’une vingtaine de titres dont les derniers, traduits de l’arabe par Bernard Noël, ont été édités par L’Amourier et L’Arbre à paroles. Il a été distingué par plusieurs prix littéraires dont le grand prix du Maroc du livre (1993) ou le prix Ferronia de la Littérature internationale (2007).
Rachid Benzine
Rachid Benzine est enseignant à l’Institut d’études politiques d’Aix-en-Provence et intervenant à la faculté de théologie protestante de Paris et à celle de Montpellier, ainsi qu’à l’université de Strasbourg. Depuis une quinzaine d’années, ses recherches et travaux portent sur l’herméneutique coranique contemporaine. Il est l’auteur de la partie consacrée à l’islam dans le Larousse des religions (2009) et a notamment publié Les nouveaux penseurs de l’islam réédité chez Albin Michel en 2008, ainsi que Le Coran expliqué aux jeunes publié au Seuil en 2013.
Mohamed Berrada
Né à Rabat en 1938, Mohamed Berrada est considéré comme le chef de file du roman moderne marocain. Ancien professeur de littérature arabe à l’université de Rabat et ancien président de l’Union des écrivains du Maroc, il a appartenu au courant littéraire qui a expérimenté de nouvelles techniques d’écriture au Maroc (courant appelé Attajrib). Sindbad/Actes Sud a publié Le jeu de l’oubli (1993), Lumière fuyante (1998), Comme un été qui ne reviendra plus (2001) et Vies voisines (2013).
Lamia Berrada-Berca
Lamia Berrada-Berca a enseigné les lettres modernes en région parisienne avant de revenir dans sa ville natale, Casablanca, pour se consacrer à l’écriture et au journalisme. L’auteure a publié son premier roman, Kant et la petite robe rouge, en 2011 à La Cheminante, à qui elle a confié les deux suivants.
Mahi Binebine
Mahi Binebine a vécu à Paris, New York et Madrid, avant de revenir à Marrakech, en 2002. Son premier roman, Le sommeil de l’esclave (Stock, 1992), a obtenu le prix Méditerranée. En 2010, Mahi Binebine a reçu le prix du Roman arabe pour Les étoiles de Sidi Moumen (Flammarion), porté à l’écran sous le titre Les chevaux de Dieu.
Siham Bouhlal
Siham Bouhlal est née à Casablanca. Titulaire d’un doctorat en littérature de l’université Paris-Sorbonne et spécialiste de poésie arabe classique et moderne, elle a publié plusieurs nouvelles et poèmes chez Marsam (diffusé par Soddil en France) et est connue pour sa traduction de textes médiévaux, dont Le livre de brocart ou La société raffinée de Bagdad au Xe siècle paru chez Gallimard en 2004.
Réda Dalil
Né en 1978 à Casablanca, Réda Dalil débuta sa carrière dans le milieu de la finance avant de devenir journaliste puis écrivain. Il est l’auteur du roman Le job, publié par la maison d’édition marocaine indépendante Le Fennec en 2014 et récompensé la même année par les prix La Mamounia et Gros Sel du public (Belgique). Son dernier roman, Best-seller, est paru au Fennec en 2016.
Zakya Daoud
Née à Bernay, en Normandie, Zakya Daoud est naturalisée marocaine en 1959. Elle a commencé sa carrière journalistique en 1958 à la radio marocaine et comme correspondante au Maroc de Jeune Afrique, puis a été rédactrice en chef de la revue marocaine d’études et de réflexions Lamalif, jusqu’à l’interdiction du titre en 1988. Auteure de nombreux essais paru à L’Aube, chez Séguier, Michalon, CNRS éditions, elle a signé dernièrement La révolution arabe : espoir ou illusion ? 1798-2014 (Perrin, 2015).
Youssouf Amine Elalamy
Né en 1961, Youssouf Amine Elalamy est romancier, plasticien et professeur dans l’enseignement supérieur. Il est l’auteur de romans, Un Marocain à New York (Eddif, 1998, puis La Croisée des chemins, 2015), Paris mon bled (Eddif, 2002), Oussama mon amour (La Croisée des chemins, 2011), Amour nomade (ibidem, 2013), et de nouvelles avec Drôle de printemps (ibidem, 2015). Les clandestins, paru en 2001 au Diable vauvert, a été lauréat des prix Grand Atlas et Plaisir de lire.
Youssef Fadel
Né en 1949 à Casablanca, Youssef Fadel est dramaturge, scénariste, metteur en scène et romancier. Marqué par le militantisme des années 1960, il écrivit, en 1974, avec quelques amis, La guerre, une pièce théâtrale qui lui valut huit mois d’enfermement dans la prison de Derb Moulay Chérif. Son roman Haschisch, traduit de l’arabe par l’auteur avec la collaboration d’Huguette Devalière et Francis Gouin, paru en 2014 chez Afrique Orient, a reçu le prix Grand Atlas en 2000 pour la meilleure fiction de langue arabe.
Maria Guessous
Maria Guessous est romancière et praticienne en programmation neurolinguistique. Elle est notamment l’auteure des romans Une double vie (La Croisée des chemins, 2010) et Hasna ou Le destin d’une femme (Séguier, 2011). Son ouvrage Nous n’irons pas tous au paradis, publié chez Afrique Orient en 2015, a remporté le prix Littérature du prix littéraire Sofitel Tour blanche 2015.
Halima Hamdane
Halima Hamdane vit à Paris depuis 1987, où elle a commencé sa carrière en tant que chargée de cours de méthodologie à l’université d’Evry-Val-d’Essonne. Suite à sa rencontre avec le conteur et poète Henri Gougaud, cette auteure jeunesse publiée par Didier Jeunesse et Yomad (diffusion Soddil) puise dans la littérature orale marocaine la majorité des histoires qu’elle raconte.
Maï-Do Hamisultane
Maï-Do Hamisultane est née en 1983 à La Rochelle. A sa parution en 2014, son roman La Blanche, paru à La Cheminante, est sélectionné pour le prix littéraire de la Mamounia de Marrakech. Le suivant Santo Sospir, chez le même éditeur en 2015, a reçu le prix Découverte du prix littéraire du Sofitel Tour blanche 2016.
Kaoutar Harchi
Née en 1987 à Strasbourg, Kaoutar Harchi est docteure en sociologie, chercheuse, rattachée au laboratoire du Cerlis (Sorbonne-nouvelle-Paris Descartes). Elle est l’auteure de trois romans : Zone cinglée, paru chez Sarbacane en 2009, L’ampleur du saccage (2011) et A l’origine notre père obscur (2014), publiés tous deux chez Actes Sud. Par ailleurs, Kaoutar Harchi a publié un essai très remarqué, Je n’ai qu’une langue, ce n’est pas la mienne, édité chez Pauvert en 2016.
Mohamed Hmoudane
Né en 1968 à El Maâzize, Mohamed Hmoudane réside en France depuis de nombreuses années. Son œuvre comprend plusieurs ouvrages poétiques dont Plus loin que toujours, publié aux éditions Al Manar en 2015. Ses romans French dream (2005) et Le ciel, Hassan IIet maman France (2010), parus à La Différence, ont également été remarqués en France.
Zakia Iraqui-Sinaceur
Zakia Iraqui Sinaceur est linguiste et professeure à l’université de Rabat. Elle est aussi spécialiste des manuscrits de Georges Séraphin Colin puisqu’on lui doit entre autres le Dictionnaire Colin d’arabe dialectal marocain. Son dernier ouvrage, Florilège de littérature orale marocaine, paru chez Geuthner en 2016, rend compte de la richesse des contes marocains en darija (arabe dialectal marocain), traduits en arabe et en français. Elle a également écrit pour la jeunesse.
Abdelfattah Kilito
Né en 1945, Abdelfattah Kilito est spécialiste des littératures arabes anciennes et professeur à l’université de Rabat. Il a aussi enseigné à Paris, Princeton et Harvard. Il est l’auteur d’une dizaine d’essais et de romans, en arabe et en français publiés notamment au Seuil, à La Découverte, chez Toubkal ou Sindbad. Il a reçu à 51 ans le prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises, et en 2007 le prix Sultan-Bin-Ali-al-Owais.
Abdellatif Laâbi
Abdellatif Laâbi a joué un grand rôle dans le renouvellement culturel au Maroc. En 1966, il fonda la revue Souffles, qui fut interdite six ans après et lui vaudra d’être arrêté et condamné à la prison. A sa libération, en 1980, il se consacra à l’écriture et à la traduction. Le prix Goncourt de la Poésie 2009 couronna son œuvre poétique publiée par Gallimard et La Différence, et il reçut le grand prix de la Francophonie de l’Académie française en 2011.
Asma Lamrabet
Asma Lamrabet est née en 1961 à Rabat. En 2011, elle fut nommée directrice du Centre des études féminines en Islam au sein de la Rabita mohammadia des oulémas du Maroc, poursuivant au sein de cette institution une relecture féministe de l’islam. Elle a publié des articles qui explorent des questions controversées telles que les mariages interreligieux, l’héritage et la réforme religieuse. Son essai Femmes et hommes dans le Coran : quelle égalité ? paru chez Al Bouraq en 2012, a reçu le prix Sciences sociales de l’Organisation de la femme arabe 2013.
Fouad Laroui
Né en 1958 à Oujda, Fouad Laroui est ingénieur et enseignant à l’université d’Amsterdam. Il est l’auteur d’une trentaine de romans en français, principalement édités chez Julliard comme Une année chez les Français (2010), L’étrange affaire du pantalon de Dassoukine (2012) et Les tribulations du dernier Sijilmassi (2014). De l’islamisme, une réfutation personnelle du totalitarisme religieux a été édité en 2006 chez Robert Laffont tandis que son recueil de contes Les noces fabuleuses du Polonais (Julliard, 2015) vient de paraître en poche chez Pocket. Il a reçu le Goncourt de la Nouvelle en 2013 et le grand prix Jean-Giono en 2014.
Mohamed Loakira
Mohamed Loakira est un poète et écrivain de langue française né en 1945 à Marrakech. Il a été directeur des Arts au ministère de la Culture, animateur au Festival d’Avignon et producteur d’émissions culturelles radiophoniques. Il a également mis en scène des spectacles alliant sa poésie à la danse contemporaine. Tous ses ouvrages sont publiés par l’éditeur marocain Marsam, diffusé en France par Soddil.
Mohamed Nedali
Mohamed Nedali, né en 1962 dans une famille de paysans démunis, a été professeur de français dans son village natal, proche de Marrakech. Surnommé le Stefan Zweig marocain, il est l’auteur de six ouvrages édités par L’Aube, à commencer par Morceaux de choix : les amours d’un apprenti boucher en 2006. Ce roman publié au Fennec en 2003 a reçu le prix du Grand Atlas en 2005.
Hassan Nejmi
Hassan Nejmi est l’un des fondateurs de la Maison de la poésie au Maroc et fut président de l’Union des écrivains du Maroc de 1998 à 2005. Nommé Directeur du livre, des bibliothèques et des archives au ministère de la Culture en 2008, il est l’auteur de plusieurs recueils de poésie, d’un roman et d’essais sur la poésie et la culture orale arabes, non disponibles en France.
Leïla Slimani
Leïla Slimani est née en 1981 à Rabat. Diplômée de l’Institut d’études politiques de Paris, elle fut comédienne et journaliste avant de se consacrer à l’écriture. En 2014, elle publia son premier roman chez Gallimard, Dans le jardin de l’ogre, sélectionné parmi les cinq finalistes pour le prix de Flore, avant d’être consacrée avec le suivant, Chanson douce, avec le prix Goncourt 2016.
Abdellah Taïa
Abdellah Taïa est né en 1973 à Salé. Il a étudié la littérature française à Rabat, Genève et Paris. Il est l’auteur de nombreux romans parus principalement au Seuil à l’exception du Rouge du tarbouche chez Séguier en 2004. En 2012, Abdellah Taïa réalise son premier film, L’armée du salut, adapté d’un roman du même nom, disponible chez Points. Il est l’un des premiers écrivains du monde arabe à affirmer publiquement son homosexualité. Son dernier roman, Celui qui est digne d'être aimé, est paru au Seuil le 5 janvier 2017.
Mohamed Tozy
Né en 1956 à Casablanca, Mohamed Tozy est universitaire, politologue, enseignant-chercheur au Maroc et en France. Spécialiste du mouvement islamiste marocain, il s’est fait connaître avec Monarchie et islam politique au Maroc, paru en 1999 aux Presses de Sciences po. Il est édité en France par Karthala et L’Harmattan, et a codirigé le Dictionnaire de la Méditerranée (Actes Sud, 2016).
Bahaa Trabelsi
Née en 1966 à Rabat, Bahaa Trabelsi a été rédactrice en chef de la revue marocaine Masculin. Elle est l’auteure d’Une femme tout simplement publié chez Eddif en 1995. Elle a reçu le prix Ivoire 2014 pour Parlez-moi d’amour ! paru à La Croisée des chemins.Amélie Boutet