« Alors que l’intéressé savait pertinemment que la presse allait relayer ses critiques ; que ces manquements ont donc indubitablement causé un préjudice d’image important à la société TF1 et à ses dirigeants présentés sous un jour peu flatteur ; que Monsieur Poivre d’Arvor ayant perçu au titre de l’indemnité complémentaire transactionnelle une somme de 1 353 333,24 euros, il ne paraît pas anormal que l’appelant soit tenu de payer des dommages-intérêts, à hauteur de 400 000 euros, représentant moins du tiers de cette indemnité » estime la cour de cassation dans un arrêt cité par L'Express et rendu mi-janvier à propos du différent opposant TF1 à Patrick Poivre d’Arvor (PPDA), mis en cause en raison de certains passages de son livre A demain ! En chemin vers ma liberté, publié en 2008 chez Fayard.
L’ancien présentateur du journal de 20 heures avait exprimé diverses critiques à l’encontre de son ancien employeur, qui l’avait attaqué pour rupture de la clause de confidentialité. Patrick Poivre d’Arvor estimait que sa liberté d’expression de journaliste devait le libérer de cette clause.
Condamné en première instance aux prud’hommes en novembre 2011 à verser 400 000 euros de dommages-intérêts, il avait vu cette condamnation confirmée en appel en octobre 2012, et avait décidé de se pourvoir en cassation. Il s’agit d’une des plus lourdes condamnations prononcées pour des propos tenus dans un livre.