Un fonds d'investissement dont on ne sait rien serait dans la boucle des repreneurs potentiels. Cette hypothèse inquiète beaucoup les salariés de Flammarion, car l'incursion de ce type d'acteur n'a jamais laissé de bons souvenirs. L'édition est un secteur qui n'est pas en expansion (le marché du livre était à - 1 % en 2011 d'après nos données Livres Hebdo/I + C) et les best-sellers ne sont pas une science exacte. Hormis l'édition scientifique et professionnelle, sa rentabilité est assez éloignée des objectifs de ce type d'investisseurs. "Flammarion ne représente pas a priori une cible très attractive pour un fonds d'investissement, car d'un point de vue purement financier, la perspective d'une revente à l'horizon de 5 ou 7 ans ne laisse pas présager d'un "Tri" (Taux de rendement interne) particulièrement élevé, analyse Antoine Estapa, responsable du département éditeurs à la banque Neuflize OBC. La véritable plus-value à réaliser dans l'acquisition sera du côté d'un projet d'entreprise cohérent, pour un ou plusieurs éditeurs qui souhaiteront se développer, compléter un portefeuille de marques ou élargir leurs activités."

31.12 2014

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