55 écrivains francophones demandent une réduction des taxes sur le livre

Université de Lubumbashi

55 écrivains francophones demandent une réduction des taxes sur le livre

A l'occasion du congrès international des écrivains francophones, les participants ont dressé une liste de suggestions et de réclamations pour promouvoir l'industrie du livre.

Par Vincy Thomas
avec vt et afp Créé le 15.04.2015 à 22h43

Le congrès international des écrivains francophones a ouvert ses portes, lundi 24 septembre, à l'Université de Lubumbashi (Congo), sous le thème: «Littérature, Société et renouvellement des imaginaires».

Durant trois jours, les participants ont recommandé d'améliorer la promotion de l'industrie du livre. Des écrivains francophones d'Europe et d'Afrique ont demandé aux responsables francophones d'élaborer des politiques culturelles nationales "réalistes et efficaces", selon une déclaration à l'issue de leur rencontre.

Parmi les 55 écrivains participants, on notait la présence des Belges Dominique Gillerot et Fabrice Sprimont, des Suisses Jean Louis Kuffer et Max Lobe, du Français Sammy Tchak...

Selon eux, les Etats devraient mettre en application le protocole de Nairobi portant sur la taxation du livre. Si le livre coûte cher, ont-ils affirmé, c'est notamment à cause des taxes élevées imposées sur son importation ou celles des intrants tels, l'encre, le papier et la colle.

Créer des bibliothèques publiques de proximité


Ils ont suggéré d'introduire ou de renforcer l'enseignement des textes et auteurs francophones dans les systèmes éducatifs, de créer des bibliothèques publiques de proximité et d'appuyer des mécanismes de diffusion du livre. Les écrivains ont aussi proposé d'organiser des prix littéraires notamment en direction des jeunes.

Lors de la cérémonie inaugurale, le professeur Mukala Kadima a demandé de penser à la promotion des langues locales : «Nous ne pouvons pas, même s'il s'agit de la Francophonie, oublier ce que nous sommes. Nous avons nos langues et des littératures qui se développent dans ces langues. Mais ces littératures sont occultées, cachées. Il n'y a aucun travail de promotion qui se fait

Il a appelé les écrivains africains à faire un effort : «J'invite ces écrivains à réfléchir sur cette problématique-là. Faisons un effort pour écrire dans nos langues, tout en continuant à écrire en français. Si aujourd'hui, on parle de l'italien comme langue, c'est du fait de la volonté d'un écrivain

Organisé par le commissariat général à la Francophonie, ce congrès s'inscrit en prélude ai XIVe sommet de l'Organisation internationale de la Francophonie, prévu du 12 au 14 octobre dans la capitale congolaise, Kinshasa.
15.04 2015

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