Aucune trace des cinq plus grand éditeurs
L’une d’elles, nommée "KU Test" selon GigaOm, montrait un catalogue de plus de 600 000 titres. Parmi eux figurent les best-sellers Harry Potter, Hunger Games, Le seigneur des anneaux, ou encore L’odyssée de Pi. Ainsi, plusieurs maisons d’édition comme Harvard University Press, Algonquin, Open Road Media, et Bloomsbury figurent dans le catalogue de Kindle Unlimited. En revanche, aucun des cinq plus grands éditeurs américains n’est présent. Hachette, HarperCollins, Macmillan Publishers, Penguin, et Simon & Schuster n’apparaissent pas sur les pages enregistrées.
Le mode de rémunération proposé par la firme de Jeff Bezos pourrait expliquer cette absence. Selon le site spécialisé Publishers Lunch, les éditeurs partenaires percevront une commission chaque fois qu’un client lira un certain pourcentage du livre. La somme serait alors équivalente à celle perçue lors de l’achat de ce même ouvrage. En revanche, Scholastic, l’éditeur de la saga Hunger Games, a négocié un contrat plus avantageux d'après The digital Reader : il sera payé chaque fois qu’un utilisateur ouvrira l’un de ses livres. En revanche, on ignore quelle pourcentage est réservée aux auteurs.
Des concurrents sérieux
Le géant de la vente en ligne n’est pas seul sur le terrain de la "location" de livres façon Netflix. Aux États-Unis, l’application Oyster et la plateforme Scribd proposent une formule de téléchargement illimité de livres numériques pour respectivement 9,95 dollars er 8,99 dollars par mois. Mais contrairement à ces deux rivaux potentiels, Kindle Unlimited permettra un accès sur liseuses. Reste à savoir si les clients d 'Amazon sont prêts à souscrire à un abonnement qui n'est rentable que pour les gros lecteurs.
En France, Youboox, Izneo pour la bande dessinée, et YouScribe depuis avril, proposent des services de lecture en streaming contre un abonnement mensuel allant de 9,90 à 10 euros par mois.