Durant tout ce week-end, et gratuitement, les fans de cases et de bulles pourront découvrir le Musée de la bande dessinée d'Angoulême dans un écrin spécifiquement conçu pour lui.
« Ce musée, accessible à tous les publics, présente la bande dessinée française et étrangère dans son ensemble. L'une de ses principales missions est de faire découvrir l'originalité et la diversité de cette forme d'expression artistique », explique le plus jeune conservateur de France, Ambroise Lassalle.
Au bord de la Charente, Les Chais abritent le nouveau musée, qui s'étend sur 2 400 mètres carrés, mais aussi un restaurant, un auditorium, des locaux d'animation et la librairie de Monique Marchive, déménagée durant le Printemps depuis l'ancien bâtiment dessiné par Castro. La librairie, un peu plus vaste, dispose désormais d'un parking et peut mettre en rayons plus de 25 000 titres parmi ses 40 000 références.
Le musée, qui a coûté 9,65 millions d'euros, attend 50 000 visiteurs pour sa première année. Il compte sur sa collection unique de 8 000 planches et dessins originaux. Les auteurs marquants et les personnages célèbres y sont présentés au fil de quatre séquences chronologiques de 1833 (les prémices) à nos jours. Autour du parcours historique, on peut visiter l'Atelier (les techniques de la bande dessinée), la Galerie (dont la première exposition est "Musée en cases") et le Salon, qui a une approche plus esthétique, convie à la contemplation des chefs-d'oeuvre du musée (Caniff, Pratt, Eisner, Hergé, Saint-Ogan ou Tardi).


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