Apple souhaite être associé aux profits potentiels des éditeurs qui conçoivent des contenus adaptés à ses appareils (iPad, iPhone, iPod Touch), mais les diffusent via des applications propres sans passer par sa plateforme de vente.

Les éditeurs qui, jusqu'à maintenant, vendaient ces contenus via leur seule application, devront aussi les diffuser via celle d'Apple, selon un porte-parole du concepteur de la tablette et du smartphone leaders du marché cité par le New York Times.

L'iBookstore est la plateforme dédiée aux livres, mais Apple prélève 30% sur chaque transaction, alors que les ventes sont libres de toute commission hors de ce canal.

De nombreux éditeurs ou revendeurs de livres ont développé des applications pour l'iPad et l'iPhone, au premier rang desquels se trouve Amazon. En application de cette règle, Sony s'est vu tout récemment refuser la diffusion de son application de lecture adaptée à l'iPad.

En France, Epagine, Eden Livres, Le Robert, Larousse, First, Gallimard, etc., ont développé des applications. La situation pourrait aussi évoluer pour ces éditeurs.

La société de diffusion de bandes dessinées numériques Izneo, qui pratique une facturation "out App" a vu Apple revenir à la charge pour passer "in App" et céder au passage 30% à Apple.