INÉDIT

Les feuilles manuscrites du Dernier amour auraient très bien pu rester au fond d'un grenier. Cet inédit de Maurice Leblanc, que Balland édite le 22 mai à 25 000 exemplaires, avait été complètement oublié. Il a été retrouvé par la petite-fille de l'auteur, Florence Boespflug-Leblanc, qui oeuvre beaucoup pour la mémoire des oeuvres de son grand-père, notamment à travers Le Clos Lupin, maison de Maurice Leblanc à Etretat, ainsi qu'un prix littéraire, le prix Arsène-Lupin de la littérature policière qui sera décerné le 11 mai. Maurice Leblanc se met à la rédaction de cette aventure du gentleman cambrioleur en 1936, mais, victime d'une attaque cérébrale (il mourra cinq ans plus tard), il ne peut achever l'adaptation de son roman en feuilleton pour une première parution dans la presse. Arsène Lupin prend comme couverture celle d'un éducateur de rue qui travaille parallèlement pour le ministère de l'Intérieur. Outre l'intrigue policière, qui nous fait remonter jusqu'à l'arrière-grand-père du héros, un fidèle de Napoléon, et une jolie histoire d'amour, l'intérêt de ce roman réside dans le rôle d'éducateur du gentleman cambrioleur. En effet, Maurice Leblanc dresse ainsi un portrait des enfants pauvres de la banlieue nord de Paris, qu'on appelait alors, à la fin des années 1920, la "Zone". Pour les admirateurs du personnage, notons qu'Omnibus remet en avant le 3 mai les trois volumes des Aventures extraordinaires d'Arsène Lupin.

08.12 2014

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