"Parmi la multitude des enfers d’ici-bas, je vis, au commencement de ce siècle, tourner l’implacable machine de la grande industrie intellectuelle et vomir à grandes fournées ses séries de troufions de l’esprit et son lot de déchets." L’ouverture de
La purge, premier roman d’Arthur Nesnidal à paraître le 16 août chez Julliard, laisse peu de place au doute : l’auteur a des comptes à régler.
A 22 ans, le plus jeune des primo-romanciers de cette rentrée s’attaque à l’institution des classes préparatoires à travers le récit d’un long trimestre d’hypokhâgne. Porté par
"une plume acérée, sophistiquée aussi", souligne Jean-Claude Perrier dans son
avant-critique pour Livres Hebdo, "
Nesnidal se livre à une satire féroce de ses maîtres, de ses condisciples et de tout le personnel du lycée, à coups de saynètes cocasses".
Originaire d’Auvergne, le jeune primo-romancier vit près de Clermont-Ferrand, où il a étudié la philosophie. Depuis 2015, il collabore au journal
Siné Mensuel. Écrivain public bénévole, il fut aussi candidat aux législatives de sa ville en 2017 pour La France insoumise.