Aurélie Filippetti a profité de la journée Un livre, une rose, qui mobilisait samedi 27 avril 450 librairies en France et en Belgique (voir notre actualité du 25 avril 2013), pour manifester son soutien à la librairie indépendante en se rendant avec une poignée de conseillers à la librairie L'Arbre à lettres, Paris 5e).

Arrivée en voisine peu après 11 h 30, la ministre de la Culture a été accueillie par une dizaine de photographes et par Marie-Rose Guarnieri (librairie des Abbesses, Paris 18e), initiatrice de l'événement il y a quinze ans, Martine Dantin, fondatrice de l'enseigne parisienne L'Arbre à lettres, et Antoine Fron, directeur de la librairie située au pied du marché Mouffetard. L'éditeur Thierry Magnier, directeur du pôle jeunesse d'Actes Sud, était également présent.

Cette visite dans une librairie «où je viens depuis longtemps [...] est un moyen de marquer une fois de plus mon soutien aux librairies indépendantes et de quartier, de rappeler à quel point nous avons besoin de librairies comme celle-là, qui font vivre les centres-villes, de défendre la librairie made in France», a confié à Livres Hebdo Aurélie Filippetti, pour qui, a contrario, «les librairies qui vendent à distance le font plus suivant une logique qui relève du marketing et de la publicité que de l'amour de la littérature».

La ministre de la Culture s'est vu offrir et dédicacer l'album ça pousse comment ?, de Gerda Muller (L'Ecole des loisirs), avant d'acheter quatre titres tous édités chez Gallimard ou sa branche poche Folio : Marée basse, marée haute, de J.-B. Pontalis ; Les poissons ne ferment pas les yeux, d'Erri de Luca ; La nuit spirituelle, de Lydie Dattas ; et Nouvelle grammaire finnoise, de Diego Marani.

Comme tous les clients des librairies participant à l'opération ce jour-là, elle s'est vu remettre une rose et le recueil de photographies spécialement édité par l'association Verbes, Libraires, regardez-vous dans le papier, de Mathilde Salve et Alexandre Lazar.