Dans une tribune parue dans Le Monde (1er août 2008), Alexandre Alder, Elisabeth badinter, Pascal Brukner, Hélène Cixous, Blandine Kriegel, Bernard-Henri Lévy, Elisabeth Roudinesco, Joann Sfar, Fred Vargas et Elie Wiesel, ainsi que de nombreuses personnalités politiques estiment « intolérable de voir Siné transformé en martyr de la liberté d'expression. »
Le 2 juillet dernier, dans Charlie Hebdo, Siné signait un éditorial maladroit où s'amalgamaient des propos que de nombreuses personnes ont jugé antisémites. Quand l'affaire a commencé à se médiatiser, Philippe Val, rédacteur en chef de l'hebdomadaire satirique, prenait la décision d'évincer Siné de la rédaction dont il fut l'un des membres historiques. Depuis, tous les médias relaient arguments et contre-arguments sur le texte et son auteur.
Les signataires vont au-delà de ce simple fait. Ils reviennent sur des déclarations ou des écrits de Siné, où il évoque son antisémitisme, son homophobie, son racisme vis-à-vis des harkis. Ils concluent que « chacun pourra constater que le seul tort de Philippe Val aura été de ne plus supporter ce qui, en réalité, n'était plus supportable depuis longtemps. »
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