La direction de Belgique Loisirs a annoncé, lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire à son siège d’Ath, lundi 28 janvier, son intention de licencier 39 personnes sur les 147 employés de l’entreprise. La première phase de la "procédure Renault", qui instaure une période de consultation juridiquement obligatoire en cas de licenciement collectif, a immédiatement été lancée.
"Ce licenciement concernerait tous les travailleurs de plus de 59 ans à la date du 28 janvier pour leur permettre de bénéficier de la prépension, sous réserve d’acceptation du ministre de l’Emploi. Il concernerait également tous les membres du personnel du service 'recrutement commercial'", a fait savoir au personnel le directeur général d’Actissia Belgique Olivier Van Houtte, cité par
Notélé.
La première réunion de concertation, qui s’est tenue jeudi 31 janvier, a permis de préciser que 16 des licenciements pourraient bénéficier de la prépension. L’entreprise a également demandé au tribunal de commerce de Tournai la désignation d’un médiateur à même d’accompagner l’employeur dans la concertation avec les partenaires sociaux pour explorer les pistes
"en vue de préserver l’activité, un maximum d’emplois et de permettre à l’entreprise de retrouver l’équilibre d’exploitation", a indiqué Olivier Van Houtte. La prochaine réunion est prévue mercredi 6 février.
Belgique Loisirs, enseigne d’Actissia Belgique, dispose de dix boutiques réparties à Bruxelles et en Wallonie. De source syndicale, l’entreprise
compte aujourd’hui 80000 adhérents, contre 200000 adhérents il y a quinze ans.