Le Prix du roman métis des lycéens a été attribué, jeudi 15 décembre, au journaliste et écrivain mauritanien Mbarek Ould Beyrouk, dit Beyrouk, pour son roman
Le tambour des larmes, paru en novembre 2015 aux éditions Elyzad. Il a été choisi, pour cette sixième édition du prix, par 303 élèves de 10 lycées réunionnais, et 30 élèves de 4 lycées malgaches, qui se sont déclarés "
touchés par la thématique de la condition féminine et des inégalités de genre" abordées dans le roman, selon le communiqué transmis à la presse.
Dans
Le tambour des larmes, qui a reçu le Prix Ahmadou Kourouma lors du dernier Salon du livre et de la presse de Genève, Beyrouk relate le périple de la belle Rayhana, une jeune femme issue de la tribu des Oulad Mahmoud dans le Sahara mauritanien, contrainte par sa famille d'abandonner son enfant et préférant la fuite au mariage forcé. L'auteur viendra rencontrer les lycéens réunionnais et malgaches en avril 2017.
Créé en 2011, le Prix du roman métis des lycéens mobilise depuis cinq ans des jeunes et des équipes pédagogiques de l’île de la Réunion autour d’une littérature contemporaine, ouverte sur le monde et porteuse de valeurs d’humanisme, de métissage et de diversité. Depuis 2015, des lycéens malgaches ont rejoint le jury lycéen, à l’initiative de l’Institut français de Madagascar.
Le Grand prix du roman métis pour Douna Loup
Le 7
e Grand prix du roman métis a de son côté été remis plus tôt, le 17 novembre, à Douna Loup pour
L'oragé, paru en août 2015 au Mercure de France. Elle succède à l'auteur sénégalais
Mohamed Mbougar Sarr avec ce roman mettant en scène deux figures majeures de la littérature malgache, Jean-Joseph Rabearivelo et Esther Razanadrasoa, dite Anja-Z.
Créé en 2010 et porté par l’association La Réunion des livres, le Grand prix du roman métis récompense chaque année un roman francophone paru depuis moins d’un an et véhiculant des valeurs d’humanisme, de diversité et de métissage.