A l'occasion du centenaire de sa naissance, Boris Vian (1920-1959) sera, cette année, au cœur de multiples ouvrages. Du Coffret Pléiade Boris Vian anniversaire (Gallimard, 9 janvier) à l'inédit On n'y échappe pas de Boris Vian et l'Oulipo (Fayard, 15 janvier), en passant par les travaux universitaires comme Boris Vian ; la fantaisie noire par Clémentine Pradère-Ascione (Presses Sorbonne nouvelle, 20 février), la production éditoriale couvre de multiples domaines, particulièrement celui de l'illustré. Plusieurs adaptations en bande dessinée de l'œuvre de l'écrivain arriveront en librairie cet hiver. Delcourt réédite le 12 février, L'écume des jours et L'arrache-cœur, deux albums adaptés par Jean-David Morvan avec Marion Mousse au dessin, parus initialement en 2012. Jean-David Morvan est aussi aux commandes, comme scénariste, de la collection « Boris Vian » lancée par Glénat. Les adaptations de J'irai cracher sur vos tombes (Rey Macutay, Rafaël Ortiz, Scietronc au dessin) et Les morts ont tous la même peau (German Erramouspe, Mauro Vargas au dessin) paraîtront simultanément le 11 mars. Deux autres titres sont attendus en septembre 2020. Chez Futuropolis, la version illustrée de L'écume des jours (4 mars) prend des allures de beau livre avec les dessins des frères Brizzi. Les enfants, dès 8 ans, ne seront pas en reste avec Si les poètes étaient moins bêtes (Rue du Monde, 5 mars), poème extrait du recueil Cantilènes en gelée (1949) et illustré par Serge Bloch.