Carnets nord, maison très tournée à l’origine vers les essais et documents, confirme l’infléchissement de sa production vers la littérature. Trois romans en témoignent au cours de ce premier trimestre : Marguerite de Jacky Durand, Je ne m’appelle pas Paul Velasquez de Philippe Romon et Greenland d’Heinrich Steinfest.

Renaud Delourme, qui a cofondé la maison et en est aujourd’hui le seul actionnaire et gérant, explique vouloir équilibrer ses deux pôles, littérature et essais, tout en mainteant sa production autour d’une quinzaine de nouveautés par an. A la tête aujourd’hui d’un catalogue de 60 titres, diffusé par le CDE, l’éditeur annonce aussi un renforcement de ses liens avec les libraires. Des évolutions qui traduisent son propre recentrage sur le livre opéré à l’occasion de son désengagement des éditions vidéo Montparnasse, qu’il avait cofondées en 1989 et dont il était P-DG. Carnets nord, filiale de cette société, vient d’ailleurs de sortir de son giron.

C. N.