Le jury du prix Roman de l’été a rendu samedi à Saint-Tropez son verdict final à l’issue du « grand oral » des trois finalistes face aux 250 invités du château de la Messardière.

Il a couronné Colombe Schneck pour son ouvrage Mai 67 qu’elle consacre chez Robert Laffont à une brève liaison amoureuse de Brigitte Bardot.

La journaliste a emporté le prix Messardière Roman de l'été à l’issu d’un vote très serré devant Françoise Cloarec, De père légalement inconnu (Phébus) et Frédérique Deghelt, Les brumes de l’apparence (Actes Sud).

Lors d’une épreuve originale, chaque finaliste qui a trente minutes pour présenter son roman au public, est ensuite soutenu par deux membres du jury qui expliquent les qualités de l'ouvrage, avant d'entamer un débat avec ledit public.

Membre du jury, Antoine Lanzaro, libraire de Saint-Tropez, a ensuite mis en vente les ouvrages des finalistes, qui en ont dédicacé chacune 40 exemplaires lors d’un cocktail au château.

Lancé en 2011 par Alexandre Durand-Viel, directeur général de l’hôtel, le prix Messardière Roman de l'été couronne un roman français publié au printemps et touchant à l’évasion sous toutes ses formes : amour, aventure, voyage, exotisme….

La lauréate sera l'invitée du château de la Messardière durant la semaine de son choix. Chaque finaliste a reçu une œuvre du sculpteur Jean-Philippe Richard.
 
 Michel Legrand (Rien n’est grave dans les aigus, Le Cherche Midi) parrainait cette édition au cours de laquelle il a annoncé qu’il dirigerait la version orchestrée de Parapluies de Cherbourg du 7 au 15 septembre au Châtelet sur fond de décor signé Sempé à l’occasion du cinquantième anniversaire du film de Jacques Demy
  
Le jury du prix, présidé par Jean Brousse, accueille cette année deux nouveaux membres, Marianne Payot et Gonzague Saint-Bris, aux côtés de Didier Van Cauwelaert, lauréat 2013, et d’Antoine Lanzaro, Macha Méril, Patrick Mahé et les journalistes Daniel Martin et Marie-Christine Imbault.