Du 6 au 9 juin. En recevant une trentaine d’écrivains du Maghreb, et l’Algérie comme invitée d’honneur, la 28e Comédie du livre célébrera aussi les liens de jumelage qui unissent les villes et les universités de Montpellier et de Tlemcen. L’affiche est digne d’un Maghreb des livres parisien… Elle propose une série de grands entretiens (Boualem Sansal, Leïla Sebbar, Malek Chebel, Malika Mokeddem, Abdellatif Laâbi), des tables rondes (« Printemps arabe, et les femmes ? », « Exil, errance, perte de soi »), des rencontres (avec Jacques Ferrandez notamment), des débats, comme celui réunissant Abdelwahab Meddeb, Benjamin Stora et Salim Bachi sur les lendemains du « printemps arabe ».
Grand connaisseur du monde arabe, Mathias Enard s’est vu confier par les organisateurs une carte blanche et il participera à un certain nombre de rencontres, comme celle consacrée à L’hôpital d’Ahmed Bouanani, un texte fondateur de la littérature marocaine, dont il débattra en compagnie du directeur de la collection « Chaoïd », Lionel Ruffel, et de l’éditrice Colette Olive (Verdier). Pour la soirée de clôture, Mathias Enard proposera une sélection de textes de la littérature arabe sur la thématique du vin et de l’ivresse.
Pour la première fois, un espace sera consacré aux éditeurs de livres d’artiste, mis en place avec l’aide de Pierre Manuel, des éditions Méridianes (à la galerie Saint-Ravy, tout près de l’esplanade Charles-de-Gaulle, où se déroulera la Comédie).Michel Puche
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