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Covid : Flammarion publie le journal d’Agnès Buzyn

Agnès Buzyn le soir de sa démission du poste de ministre de la Santé, le 16 février 2020 - Photo GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

Covid : Flammarion publie le journal d’Agnès Buzyn

Le livre de près de 500 pages intitulé Journal, janvier-juin 2020 doit paraître le 27 septembre.

Par Éric Dupuy
avec AFP Créé le 28.08.2023 à 11h51

L'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, en poste au tout début de la pandémie de Covid-19 en 2020, va publier le journal qu'elle a tenu à l'époque, ont annoncé lundi 28 août les éditions Flammarion.

Intitulé Journal, janvier-juin 2020, il doit paraître le 27 septembre et comprend 496 pages. C'est le premier ouvrage de la médecin devenue femme politique.

« Ce récit intime et précis offre un éclairage inédit sur cette crise sans précédent qui a bouleversé des millions de Français. Il permettra aux lecteurs de plonger dans les défis, les décisions difficiles et les événements marquant qui ont façonné cette période », explique Flammarion dans la présentation de l'ouvrage.

Révélations

« Je veux révéler des instants de notre histoire commune, l'envers du décor, les pièces manquantes du puzzle, celles détenues par la responsable politique que j'étais. J'espère que ce journal pourra éclairer le récit national, avec ses succès et ses échecs, et aider à un retour d'expérience collectif », évoque l’ancienne ministre, citée par son éditeur.

L'autrice a été ministre de la Santé depuis le début du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, en mai 2017, jusqu'à sa démission en pleine explosion de la pandémie, le 16 février 2020, quand elle est désignée comme candidate de la majorité présidentielle à la mairie de Paris.

Enquête en cours

La Cour de justice de la République l'a mise en examen en septembre 2021, en raison de sa gestion de la pandémie. Puis la Cour de cassation a annulé cette décision en janvier 2023, pour en faire un témoin assisté dans une enquête sur une « abstention volontaire de combattre un sinistre ».

Agnès Buzyn a toujours clamé qu'elle avait pris très tôt la mesure de la gravité du coronavirus détecté à Wuhan (Chine) en décembre 2019, et qu'il ne peut rien lui être reproché par la Justice.

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