Le 28 mai, cinquante « cyclothécaires » de toute la France (et même de l'étranger) se sont élancés de Nancy pour rallier Metz, où se tiendra le congrès de l'Association des bibliothécaires de France (ABF) à compter du 2 juin. Chaque jour, l'un d'entre-eux raconte pour Livres Hebdo leur périple. Pour cette troisième journée, cap sur Verdun.
Créé le
31.05.2022
à 15h25, Mis à jour le 31.05.2022 à 21h52
Jour 3 : lundi 30 mai : Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin… par Vincent de Lavenne
… mais c’est quand même à la vitesse moyenne de 17 km/h (chapeau, les biblio !) que les 50 cyclobibliothécaires sont allés à la rencontre des territoires de la Meuse avec, ce lundi, la thématique d’advocacy mise à l’honneur.
Quels mots retenir ? Communauté et partage viennent à l’esprit.
La journée s’est en effet conclue de réjouissante façon par la présentation d’un nouvel établissement, l'Æncre, future médiathèque (automne 2023) portée par la volonté politique affirmée de la communauté d’agglomération du Grand Verdun (et par l’équipe menée par Mickaël George...). Dans un contexte socio-économique tendu, convaincre une population qui utilise peu ce service culturel : l’horizon fixé est de passer de 2% actuellement à 20 % d’inscrits.
Mais avant d’en arriver là (à Verdun), cyclobiblio a entendu de la voix d’Eric ou Jean-Marie, habitants de villages situés à une vingtaine de km de la ville, une note personnelle et plus critique de ce que pourraient – devraient être communauté et partage de services. Car dans leur « désert rural », l’absence de bibliothèque le dispute à celle de la boulangerie, qui vient de fermer… Alors, la bibliothèque, indispensable comme le pain frais du matin ? La Bibliothèque départementale de prêt a présenté ses lignes de conduite (du Médiabus notamment) pour irriguer ce territoire rural mais aussi favoriser les initiatives venant de ses habitants. Ainsi 56 salariés et 277 bénévoles animent le réseau des bibliothèques, petites et grandes, de la Meuse (enjôleuse). A eux le mot de la fin…
Photo DR
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L’auteur de La plus précieuse des marchandises (Seuil), récemment porté à l’écran par Michel Hazanavicius, brosse dans Quand la terre était plate le portrait de sa mère Suzanne, et raconte la toile de fond d’une époque et d’une famille de juifs d’Europe de l’Est qui a dû fuir les pogroms puis survivre l’horreur de la Shoah.