Jour 5 : par Marianne Voldoire, Annabelle Plantady et Sophie Rivière
C'est parti pour le dernier jour de l'édition 2024 de Cyclo-Biblio ! Après 60 km et un repos bien mérité à la guinguette de Sorgues, direction la médiathèque Jean-Tortel, implantée dans le centre culturel Camille-Claudel, ouvert en 2010. Elle bénéficie ainsi du passage de publics variés fréquentant le centre, qui comporte une école de danse et de musique, et une salle de spectacle. Entourée de bambous, la médiathèque propose quelque 70 000 documents pour petits et grands, un espace numérique avec un service d’aide aux démarches administratives, ainsi qu’une imprimante 3D.
Direction ensuite Avignon pour les 15 derniers kilomètres de notre périple, clôturé en beauté par une parade de sonnettes victorieuses sous les platanes de la médiathèque Ceccano. Les ultimes discours sont prononcés, annonçant fièrement les 358 kilomètres parcourus, malgré quelques déraillements certes, mais avec en définitive de nombreux flyers distribués et des sourires échangés avec les personnes rencontrées tout au long du chemin. Après quelques rafraîchissements bienvenus, nous nous divisons en deux groupes pour visiter la BU d’Avignon Maurice-Agulhon et la BM Ceccano dans laquelle travaille une cyclothécaire, Manon Mouammar.
Des « biblioventes » pour les étudiants
La BU Maurice-Agulhon d’Avignon a ouvert ses portes en 1997. Spacieuse, elle propose 600 places assises pour les étudiants et connaît actuellement un projet de rénovation énergétique pour les accueillir dans de meilleures conditions. Côté collections, la bibliothèque a lancé depuis la fin du Covid le prêt illimité de documents parmi ses 210 000 ouvrages, et organise plusieurs fois dans l’année des « Biblioventes » où les livres pilonnés sont vendus pour la modique somme d’un euro aux étudiants. Implantée sur un campus arboré, elle est fermée le week-end et les étudiants fréquentent alors la médiathèque Ceccano.
Automates de prêt
Cette dernière a été implantée dans un ancien palais fortifié du XIVe siècle reconverti en bibliothèque dans les années 1970. Les salles de lecture gardent le cachet de l’époque médiévale avec leurs boiseries, leurs fresques et leurs blasons. Les 30 agents (sur les 75 du réseau) tentent de préserver l’équilibre entre l’accès à la lecture publique et la valorisation de son patrimoine architectural et documentaire attirant de nombreux touristes. Toujours soucieux d’attirer un maximum de personnes et de faciliter l’accès à son offre culturelle, le réseau des bibliothèques d’Avignon prévoit à l’automne de mettre en place des automates de prêt et de s’agrandir avec l’ouverture de la nouvelle médiathèque Renaud-Barrault.
La visite se clôt avec l’enthousiasme d’une collègue travaillant à l’espace jeunesse de la médiathèque à propos de notre parcours. Avons-nous recruté une nouvelle cyclothécaire ? La prochaine édition nous le dira…
En attendant, gardons en tête ce refrain si souvent entonné sous la pluie, le vent et le soleil : « Vive le vélo, vive les bibliothèques, vive Cyclo-Biblio ! »
