"Le groupe s’est soudé très vite, nous avons beaucoup échangé sur nos maisons et métiers respectifs, c’est une extension de notre réseau de relations, et le programme a bâti une sorte de communautés de ceux qui y ont participé", note-t-il. Tout est pris en charge par la foire, sauf le trajet aller-retour à Francfort.
Parcours
Le programme est ouvert aux éditeurs justifiant de quelques années d’expérience. Les dossiers sont à déposer de janvier à avril de l’année de la foire. La France fait partie de la région du monde confiée à Niki Théron, une Française chargée de programmes internationaux à la Foire de Francfort.
"Il faut fournir un CV, trois lettres de recommandation d’éditeurs, d’agents littéraires, de responsables de droits du monde entier, une lettre d’accord de la direction, et une lettre de motivation, qui décrit notamment la ligne éditoriale de la maison", explique David Gressot. Sur place, chacun des participants doit présenter son marché national au groupe.
La promotion de la littérature allemande et la vente de droits sont un des objectifs du programme, et notamment des rencontres avec les éditeurs locaux, lors d’un tour en Allemagne, cette année à Berlin, Cologne et Francfort. Jacqueline Chambon, dont le catalogue place l’allemand en tête des langues étrangères traduites, bénéficiait bien sûr d’un a priori favorable. Mais les participants sont aussi invités à diffuser leur propre catalogue.
David Gressot est revenu avec quelques projets d’acquisition, confiés à la fondatrice de la maison dont il est appelé à prendre la suite, mais aussi avec quelques textes espagnols et deux romans américains. "Le programme nous donne aussi un accès privilégié à d’autres manifestations de la foire, autour de la traduction, à des soirées d’éditeurs qui sont autant d’occasions de rencontres".