MONTRÉAL

Photo YVAN TREMBAY

se souvient : "Quand j'ai commencé, une nouvelle ère s'ouvrait dans l'édition." Depuis vintg-deux ans directrice générale du Salon du livre de Montréal qui se déroule cette année du 14 au 19 novembre, elle a assisté au début de la professionnalisation du secteur de l'édition au Québec, dans les années 1990. Un "processus long" et plein d'"effervescence" qui a porté ses fruits : "De plus en plus d'auteurs québécois sont publiés, alors qu'avant il s'agissait surtout de littérature française", constate Francine Bois. "Aujourd'hui, on atteint un niveau de professionnalisation maximal", ajoute celle qui a appris son métier sur le terrain. En effet, c'est "par hasard" qu'elle entre en 1990 dans le milieu du livre. Employée dans l'importation d'acier puis dans une firme d'actuaire conseil, elle démissionne et pousse la porte du Salon du livre. Effectuant d'abord un bref remplacement en tant que secrétaire, elle est rappelée, cinq ans après, pour être embauchée à ce poste. Quatre ans plus tard, elle est nommée à la direction générale de la petite équipe de six personnes. Même si cette année la journée professionnelle du 16 novembre prendra une dimension plus militante avec la table ronde sur la campagne "Nos livres à juste prix", pour la réglementation du prix des nouveautés, Francine Bois, fidèle à sa philosophie, insiste sur l'ouverture des discussions, définissant le salon comme "une belle période de trêve dans le milieu".

28.10 2014

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