Disparue le 10 juillet dernier, Elisabeth Porquerol, née le 24 avril 1905, fut avant tout journaliste et reporter. Elle écrivit un article sur le Voyage au bout de la nuit de Céline (qu'on peut retrouver dans 70 critiques de Voyages au bout de la nuit, éditions IMEC) qui lui fit rencontrer l'écrivain, devenu ami.

L'esprit observateur, satirique et indépendant, elle se mit à écrire des romans mélangeant ses trois qualités : Nephtali sera canonisé (1928), A toi pour la vie (1929), Solitudes viriles (1942), Le Moment d'Avrancourt (1945), Le Fourbi arabe (1946), La Ville épargnée (1953), Les Voix (1965), Clés en main (1967). Les deux derniers sont publiés chez Grasset mais épuisés.

L'auteure écrivit aussi des pièces de théâtres, préfaçait des livres, et servit de nègre. Elle fut aussi membre du comité éditorial et rédactrice en chef de La Guilde du livre, à Lausanne en Suisse. Elle avait aussi fait partie de la coopérative des éditions de la Rencontre (aux côtés de Maurice Nadeau et Robert Kanters).

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