Décès de la poétesse Anne Perrier
La poétesse Anne Perrier est morte le lundi 16 janvier à Saxon, une commune suisse du canton du Valais, à l’âge de 95 ans.
Disparition
La poétesse Anne Perrier s'est éteinte dans la nuit du lundi 16 janvier à l'âge de 95 ans à Saxon, en Valais. Elle est la seule femme à avoir été auréolée du Grand Prix national de la poésie française le 7 mars 2012, succédant à Francis Ponge, Aimé Césaire et à un autre Suisse, Philippe Jaccottet. Le Grand Prix Leenaards (2003) et le Prix Rambert (1971) avaient également salué son travail.
Née en 1922 à Lausanne, Anne Perrier, de son vrai nom Anne Hutter, a publié une dizaine de recueils de poésie, dont La Voie nomade (Zoé, 2000), le Livre d’Ophélie (Empreintes, 1979) ou Selon la nuit (Les Amis du livre, 1952), ainsi que de rares essais et quelques traductions. "Les poèmes d'Anne Perrier sont des condensés d'expériences intensément vécues et reliées en profondeur à un univers à la fois singulier... et largement structuré par l'héritage judéo-chrétien, tel qu'il s'exprime dans la Bible et ses livres poétiques”, écrit Doris Jakubec dans la postface de La Voie nomade.
Anne Perrier écrivait dans son poème "Lorsque la mort viendra" (Pour un vitrail, Pierre Seghers, 1955) : "Lorsque la mort viendra / Je voudrais que ce soit comme aujourd’hui / Un grand soir droit laiteux et immobile / Et surtout je voudrais / Que tout se tienne bien tranquille / Pour que j’entende / Une dernière fois respirer cette terre / Pendant que doucement s’écarteront de moi / Les mains aimées / Qui m’attachent au monde".
Née en 1922 à Lausanne, Anne Perrier, de son vrai nom Anne Hutter, a publié une dizaine de recueils de poésie, dont La Voie nomade (Zoé, 2000), le Livre d’Ophélie (Empreintes, 1979) ou Selon la nuit (Les Amis du livre, 1952), ainsi que de rares essais et quelques traductions. "Les poèmes d'Anne Perrier sont des condensés d'expériences intensément vécues et reliées en profondeur à un univers à la fois singulier... et largement structuré par l'héritage judéo-chrétien, tel qu'il s'exprime dans la Bible et ses livres poétiques”, écrit Doris Jakubec dans la postface de La Voie nomade.
Anne Perrier écrivait dans son poème "Lorsque la mort viendra" (Pour un vitrail, Pierre Seghers, 1955) : "Lorsque la mort viendra / Je voudrais que ce soit comme aujourd’hui / Un grand soir droit laiteux et immobile / Et surtout je voudrais / Que tout se tienne bien tranquille / Pour que j’entende / Une dernière fois respirer cette terre / Pendant que doucement s’écarteront de moi / Les mains aimées / Qui m’attachent au monde".
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