De Charles de Gaulle, le plus écrivain de nos présidents avec François Mitterrand, à Nicolas Sarkozy en passant par Georges Pompidou ou Jacques Chirac, les anciens chefs d'Etat français ont toujours très bien vendu leurs souvenirs. La tendance ne se dément pas avec François Hollande, qui a publié Les leçons du pouvoir (Stock) moins d'un an après avoir annoncé qu'il ne serait pas candidat à sa succession, une première dans la Ve République. Son livre, dont la version poche sortira le 3 avril, s'est déjà écoulé à plus de 115 000 exemplaires, ce qui n'étonne pas tout à fait son éditrice, Sylvie Delassus : « Lorsque vous publiez les Mémoires d'un ancien président, vous savez que vous avez une forte chance de succès. Même si là, ça a dépassé nos espérances ! » « En politique, on peut avoir des surprises, mais on sait en général où l'on met les pieds », observe Sophie Charnavel, directrice déléguée chez Plon, la maison qui a publié le livre d'un autre ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy. Trois ans après sa sortie, La France pour la vie a atteint les 170 000 exemplaires vendus en grand format.
Anciens présidents mis à part, parier sur des hommes ou des femmes politiques reste risqué, d'autant que chacune de leur contribution participe à noyer un marché déjà en surchauffe. Les derniers livres de Michel Sapin, Martine Aubry, Delphine Batho ou encore Claude Bartolone peinent à dépasser les 900 exemplaires vendus. Sans parler de Christine Boutin, dont l'ouvrage Qu'est-ce que le Parti chrétien-démocrate ? publié en 2010 à L'Archipel, n'atteindrait selon GFK que les 127 exemplaires écoulés. Si une élection présidentielle génère un afflux de titres et une curiosité des lecteurs en librairie, c'est moins le cas des Européennes. A l'occasion du scrutin de mai, seul le député écologiste Yannick Jadot s'adresse aux citoyens dans un livre Aujourd'hui, tout commence ! paru le 20 février aux Liens qui libèrent, appelant les citoyens à se réapproprier leur destin commun au sein de l'Union européenne.
Comment expliquer la production nourrie dans ce secteur alors que les succès en librairie sont très variables ? « On n'imagine pas un candidat à la présidentielle qui n'écrirait pas un livre. On aime que nos hommes politiques soient lettrés », analyse la P-DG de Fayard, Sophie de Closets. Et il est difficile pour un éditeur de rechigner à éditer ces hommes d'influence. Cette tradition d'injonction à l'écriture conduit cependant à faire fleurir des outils de communication déguisés en livres politiques et donne à leurs auteurs « un prétexte pour faire un tour sur les plateaux de télé ». Pour autant, nuance Sophie Charnavel, chez Plon, « il s'agit de ne pas caricaturer les catégories ». Faire de François Fillon (Albin Michel, 2017) et L'ère du peuple de Jean-Luc Mélenchon (Pluriel, 2017, vendu à seulement 3 euros) constituent de solides contre-exemples de livres dits « programmatiques » ayant trouvé leur public.
De plus, pour l'éditeur, « il est souvent très intéressant de travailler avec des politiques », raconte Sophie de Closets, surtout pour proposer « de vrais livres ». Et de citer son expérience avec Ségolène Royal, une femme politique dont l'histoire « publique et intime » a beaucoup été racontée, mais pas par la principale intéressée. Un pari gagnant : Ce que je peux enfin vous dire s'est écoulé à 60 000 exemplaires. Dans un tout autre registre, Fayard a publié fin mars un essai sur le progressisme signé par deux anciens conseillers élyséens, Ismaël Emelien et David Amiel. Tous deux cités dans « l'affaire Benalla », ils ont invoqué cette publication comme motif de départ officiel.
Publier moins pour vendre mieux
« Je pense que le marché ne peut plus absorber une offre exponentielle et qu'il faut être extrêmement malthusien sur notre production », estime la P-DG de Fayard. Comme elle, la directrice littéraire non-fiction de Stock, Sophie Delassus, regarde avec scepticisme les phénomènes de librairie se multiplier à l'orée de grands rendez-vous électoraux. « Je suis très méfiante de ces emballements et des quick books. Il y en a toujours un qui tire son épingle du jeu, et vingt qui sont noyés. Il faut se garder d'en faire trop. » Une philosophie que Guillaume Allary a faite sienne dès la création de sa maison d'édition, en 2013. Il affirme publier des « auteurs », pas des « sujets » et les « livres trop éphémères » ne l'intéressent pas. « Je ne suis pas là pour aider un homme politique en mal de légitimité à être invité sur les plateaux de télévision pour défendre un livre souvent écrit par quelqu'un d'autre. » Publiant une quinzaine de titres par an, il peut se targuer de compter parmi ses auteurs Raphaël Glucksmann, qui a lancé en novembre 2018, à peine un mois après la sortie de son livre Les enfants du vide, son mouvement Place publique. Son essai possède une « dimension politique, mais n'est pas programmatique, selon Guillaume Allary. C'est un livre qui est fait pour durer, pas pour répondre à un moment politique précis ».
Les Arènes ne publient que ponctuellement des titres politiques et ont lancé, fin février, l'essai du député reporter François Ruffin, Ce pays que tu ne connais pas, qui s'adresse au président français, écoulé en deux semaines à plus de 15 000 exemplaires. Alors qu'Emmanuel Macron et François Ruffin ont étudié dans le même lycée de la Providence à Amiens, l'éditeur Laurent Beccaria s'est intéressé à ces « deux personnages, deux destins très différents et pourtant en miroir », qui incarnent « deux France ». Le livre est sorti en office spécial afin d'éviter qu'il soit « récupéré en douce chez l'imprimeur », tout comme avant lui, Murmures à la jeunesse de Christiane Taubira (Philippe Rey, 2016), vendu à 160 000 exemplaires, ou Merci pour ce moment de Valérie Trierweiler, écoulés en 2014 à 644 000 ventes par Les Arènes. L'éditeur publie par ailleurs en mai une enquête politique signée du prix Albert-Londres 2007, Anne Poiret, et intitulée Mon pays vend des armes.
Plus que le livre de politicien, le document politique trouve mieux son public et laisse une marge de manœuvre plus grande à l'éditeur. « Les enquêtes sont plus intéressantes d'un point de vue éditorial, confirme Roman Perrusset, chez Robert Laffont. On ne fait pas la com' d'hommes politiques, souvent restreints dans leur parole car trop soucieux de ne pas insulter l'avenir. » Le seul personnage politique publié l'année dernière par l'éditeur est l'ancien ministre Christian Eckert, un homme « sorti du circuit ». Autre retraité beaucoup plus célèbre, Jean-Marie Le Pen a essuyé de nombreux refus pour le premier tome de ses Mémoires, avant d'être publié il y a un an par l'éditeur d'extrême droite Muller. « Le Front national n'a pas encore réussi à franchir le Rubicon », se réjouit l'éditeur, qui a publié début 2018 Les Intouchables : bienvenue en Macronie, une enquête sur les rémunérations et les arrangements entre membres de la haute fonction publique devenue le « livre préféré des "gilets jaunes" » et vendue à plus de 45 000 exemplaires.
La politique s'invite en BD
Traditionnellement publié sous forme de livres de texte, le genre des enquêtes s'est renouvelé avec la montée en puissance de la bande dessinée politique, notamment avec l'apparition de La Revue dessinée en septembre 2013, qui propose tous les trois mois des enquêtes et reportages réalisés par des binômes de dessinateurs et de journalistes. Une collaboration avec Delcourt a abouti en janvier 2019 à la sortie de l'enquête Sarkozy-Kadhafi, des billets et des bombes, rassemblant les investigations de cinq journalistes. « Seule la BD pouvait permettre de les réunir et de dresser, au sens propre, l'image complète de l'enquête, détaille Louis-Antoine Dujardin, éditeur chez Delcourt. De plus, la BD ouvre à un public plus large, au-delà des lecteurs de journaux. » Delcourt avait publié l'année dernière Les riches au tribunal : l'affaire Cahuzac et l'évasion fiscale, scénarisé par le couple de chercheurs Pinçon-Charlot. Après avoir conspué Le président des riches Nicolas Sarkozy, le duo prolifique a également publié fin janvier un nouvel essai critique du Président des ultra-riches Emmanuel Macron sous le label Zones de La Découverte.
Ces dernières années, l'incursion de livres politiques dans le rayon BD a rencontré de nombreux succès à l'image de l'enquête sur les années de plomb de la VeRépubliqueCher pays de notre enfance(Futuropolis, 2015), la biographie deL'immortelleSimone Veil chez Marabout,Trump de A à Zd'Hervé Bourhis chez Casterman,Le journal du offdans les coulisses d'une campagne présidentielle folle (Glénat, 2017). A ce jour, la série de politique-fiction intituléeLa Présidente(Les Arènes-Demopolis) représente l'un des plus grands succès en BD politique. Dans le premier tome, écoulé à plus de 140 000 exemplaires, François Durpaire imagine les premiers mois de la présidence de Marine Le Pen. Un succès que tentera de surpasser Delcourt en 2020 en proposant une enquête politique dessinée signée par deux têtes d'affiche, les reporters duMondeGérard Davet et Fabrice Lhomme, dont le livreUn président ne devrait pas dire ça... s'est déjà écoulé à 188 000 exemplaires en grand format et plus de 50 000 en poche.
Un défi pour les bibliothèques
Avec des budgets souvent serrés, difficile pour les bibliothèques de suivre le rythme de la publication des livres politiques, dont la durée de vie dans le temps est souvent très limitée.
Tous les quinze jours, à la même heure, un bibliobus -coloré parcourt la rue Genton, dans le 8e arrondissement de Lyon, avant de -s'arrêter en bas de l'immeuble Le Charlie. Cette bibliothèque mobile, qui vient à la rencontre des habitants éloignés de l'offre culturelle, propose, entre autres, une étagère « actualité ». Pourtant, même en période électorale, les livres des candidats n'y apparaissent pas. « Nous n'achetons pas ce genre de livres, sinon, il faudrait tous les avoir et nous ne pouvons pas nous le permettre avec 250 euros de budget par an pour la politique », détaille Laurent Raux, responsable du fonds « société » depuis cinq ans. Pour autant, le domaine n'est pas oublié des rayons, mais « nous privilégions les enquêtes, et les livres qui ne sont pas programmatiques, comme le dernier de Ségolène Royal, même si on sait qu'il va surtout sortir la première année, puis pratiquement plus du tout... »
« Nous nous méfions des livres à durée de vie très limitée », abonde Pierre Aztanière, chargé de la collection science politique à la bibliothèque Mériadeck, à Bordeaux, où le délai de commande peut prendre « plusieurs semaines ». Une temporalité qui a son importance dans une campagne électorale qui ne dure que quelques mois. Le bibliothécaire privilégie les ouvrages écrits par des journalistes politiques ou des chercheurs, mais admet avoir acquis les livres des « gros "candidats" ne serait-ce que parce qu'ils sont demandés. Il faut arriver à trouver un juste équilibre pour que toutes les tendances soient représentées, et en même temps on ne peut pas être exhaustif à cause de la contrainte du budget ». Signe particulier de cette bibliothèque bordelaise : les livres d'Alain Juppé, maire de la ville pendant plus de douze ans, apparaissent au détour de plusieurs rayons, notamment celui dédié à Bordeaux et à l'Aquitaine. « Il est une personnalité locale, et nous avons un devoir de conservation de ses livres », détaille le bibliothécaire.
Sciences po, temple de la science politique
Avec ses quelque 80 000 euros de budget annuel pour le fonds politique (qui recouvre à la fois les livres politiques stricto sensu, mais aussi la science politique, l'administration, les relations internationales et les sciences militaires), la bibliothèque de l'Institut d'Etudes politiques de Paris possède une plus grande marge de manœuvre. Sur ses étagères, deux exemplaires du pavé Un président ne devrait pas dire ça... (Stock, 2016) côtoient le petit opus des députés insoumis intitulé La régression en marche (Seuil, 2018). Les livres-programmes des candidats, eux, ne sont pas en accès libre, mais restent disponibles à la réservation. « Lorsqu'on sait qu'un livre va passer de mode très rapidement, on ne le met pas en salle. Nous sommes très sélectifs, nous exposons seulement 10 % de nos références », indique le responsable du fonds sciences politiques, Michael Goudoux. Même en période électorale, la bibliothèque de Sciences po ne cherche pas à surfer sur la vague. « Nous faisons des présentations et des sélections pour des livres académiques assez pointus, pas forcément très empruntés mais que nous sommes les seuls à avoir. Ce sont eux qui constituent l'identité de notre fonds. »
Pour autant, pas question de se passer des livres des politiques qui pourront « potentiellement servir à des historiens plus tard ».Afin de choisir les plus intéressants, la bibliothèque se base sur le classement des meilleures ventes et sur les nombreuses suggestions des lecteurs. « En ce qui concerne les livres"médiatiques", les suggestions ne viennent quasiment jamais d'étudiants, mais plutôt des chercheurs titulaires ou des salariés de Sciences po, à la direction de la communication par exemple. » Et pour cause : « Ces livres ne sont pas destinés à une utilisation pédagogique ou de recherche, ils servent surtout à connaître l'air du temps », analyse Michael Goudoux. Si leur taux de rotation est « supérieur à la moyenne » la première année, l'effet ralentit vite.Les leçons du pouvoirde François Hollande etFire and furyde Michael Wolff (version anglaise) sont sortis respectivement 7 et 8 fois en 2018, contre 1 et 0 fois en 2019.
Les 50 meilleures ventes en Livres politiques
Janvier-décembre 2018. Michelle Obama domine le classement des meilleures ventes de livres politiques en 2018 avec près de 220 000 exemplaires vendus pour Devenir. C'est 100 000 de plus que le livre de François Hollande, en deuxième position. On retrouve dans le haut du classement trois autres figures politiques françaises de premier plan : Simone Veil, décédée en 2017, Ségolène Royal et Jean-Marie Le Pen. Les enquêtes politiques dans les coulisses du pouvoir se distinguent, qu'elles concernent les Etats-Unis (Le feu et la fureur) ou la France, où deux enquêtes dénoncent les privilèges des Intouchables et de La caste d'Etat. Les livres portraits trouvent également preneurs, de Brigitte Macron : l'affranchie à Mimi, femme de l'ombre de la communication présidentielle. Même constat pour les livres de personnages politiques moins connus qui mettent en avant des thématiques nouvelles (Raphaël Gluck-smann, Thomas Porcher), un contenu clivant (Zéro de conduite de Michel Onfray) ou un titre vendeur tel Ces psychopathes qui nous gouvernent qui pointe à la 45e place du classement.
Rang | Titre | Auteur | Editeur | Prix |
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1 | Devenir | Michelle Obama | Fayard | 24,50 € |
2 | Les leçons du pouvoir | François Hollande | Stock | 22,00 € |
3 | Une vie | Simone Veil | Le Livre de poche | 7,50 € |
4 | Destin français | Eric Zemmour | Albin Michel | 24,50 € |
5 | Qu'est-ce qu'un chef ? | Pierre de Villiers | Fayard | 20,90 € |
6 | Les enfants du vide : de l'impasse individualiste au réveil citoyen | Raphaël Glucksmann | Allary éditions | 18,90 € |
7 | Ce que je peux enfin vous dire | Ségolène Royal | Fayard | 22,00 € |
8 | Petit manuel de résistance contemporaine | Cyril Dion | Actes Sud/Colibris | 15,00 € |
9 | Les intouchables d'Etat : bienvenue en Macronie | Vincent Jauvert | R. Laffont | 19,00 € |
10 | Le feu et la fureur : Trump à la Maison Blanche | Michael Wolff | R. Laffont | 20,00 € |
11 | Mémoires, vol. 1 : Fils de la nation | Jean-Marie Le Pen | Muller | 22,90 € |
12 | Servir | Pierre de Villiers | Fayard | 20,90 € |
13 | Servir | Pierre de Villiers | Pluriel | 9,00 € |
14 | Brigitte Macron : l'affranchie | Maëlle Brun | Archipel | 19,00 € |
15 | Notre histoire intellectuelle et politique : 1968-2018 | Pierre Rosanvallon | Seuil | 22,50 € |
16 | En marche vers l'immobilisme | Agnès Verdier-Molinié | Albin Michel | 20,00 € |
17 | Peur : Trump à la Maison-Blanche | Bob Woodward | Seuil | 24,50 € |
18 | Le feu et la fureur : Trump à la Maison Blanche | Michael Wolff | 8,30 € | |
19 | Mimi | Jean-Michel Décugis | Grasset | 19,00 € |
20 | Comptes à rebours | Hubert Védrine | Fayard | 20,00 € |
21 | L'Empire et les cinq rois | Bernard-Henri Lévy | Grasset | 20,00 € |
22 | Petit précis de mondialisation, vol. 5 : Désir de villes | Erik Orsenna | R. Laffont | 20,00 € |
23 | Délivrez-nous du bien ! | N. Polony, J.-M. Quatrepoint | L'Observatoire | 16,00 € |
24 | L'étrange suicide de l'Europe : immigration, identité, islam | Douglas Murray | L'Artilleur | 23,00 € |
25 | Comment nous protéger des prochaines crises | Jacques Attali | Fayard | 15,00 € |
26 | America, n° 6 Ladies first : quand les femmes défient Trump | Collectif | America | 19,00 € |
27 | Discours choisis | Barack Obama | Gallimard | 2,00 € |
28 | Mensonges et vérités : une loyauté à toute épreuve | James Comey | Flammarion | 22,00 € |
29 | La désobéissance civile | Henry David Thoreau | Gallmeister | 3,00 € |
30 | La France orange mécanique : investigation | Laurent Obertone | La Mécanique générale | 9,90 € |
31 | Un personnage de roman | Philippe Besson | 10-18 | 7,10 € |
32 | Les hommes aussi s'en souviennent : une loi pour l'histoire | Simone Veil | Le Livre de poche | 4,90 € |
33 | Le prince mystère de l'Arabie : Mohammed Ben Salman | Christine Ockrent | R. Laffont | 20,00 € |
34 | La caste : enquête sur cette haute fonction publique qui a pris le pouvoir | Laurent Mauduit | La Découverte | 19,00 € |
35 | Emmanuel Macron, un jeune homme si parfait | Anne Fulda | J'ai lu | 6,00 € |
36 | Les prédateurs : des milliardaires contre les Etats, leur rapacité face à nos lâchetés | Catherine Le Gall | le Cherche Midi | 21,00 € |
37 | Utopia XXI | Aymeric Caron | Flammarion | 21,00 € |
38 | Un ministre ne devrait pas dire ça... | Christian Eckert | R. Laffont | 19,00 € |
39 | Indignez-vous ! | Stéphane Hessel | Indigène | 3,10 € |
40 | L'Elysée : histoire, secrets, mystères | Patrice Duhamel | 8,60 € | |
41 | Le procès Fillon | Hervé Lehman | Cerf | 14,00 € |
42 | Déflagration : dans le secret d'une élection impossible | Patrick Stefanini | R. Laffont | 21,00 € |
43 | Il savait que je gardais tout : entretiens avec Jean-Noël Jeanneney | Anne Pingeot | Gallimard | 12,50 € |
44 | La garçonnière de la République | Emilie Lanez | J'ai lu | 6,00 € |
45 | Ces psychopathes qui nous gouvernent | Jean-Luc Hees | Plon | 19,90 € |
46 | Qui c'est le chef ? : politiques et généraux dans le miroir | Nathalie Guibert | R. Laffont | 20,00 € |
47 | Bienvenue dans le pire des mondes : le triomphe du soft totalitarisme | Natacha Polony | J'ai lu | 6,70 € |
48 | Le prix de la démocratie | Julia Cagé | Fayard | 23,00 € |
49 | Tu le raconteras plus tard | Jean-Louis Debré | R. Laffont | 21,00 € |
50 | Un million de révolutions tranquilles | Bénédicte Manier | J'ai lu | 7,60 € |