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Dossier Rentrée bande dessinée : Astérix et compagnie

Olivier Dion

Dossier Rentrée bande dessinée : Astérix et compagnie

Avec le deuxième album du petit Gaulois conçu par le nouveau duo Ferri-Conrad, l’automne BD sera marqué par la relance des aventures de Corto Maltese, de Bob Morane et de Superdupont, et par la consolidation des reprises de Boule et Bill ou d’Iznogoud, qui soulignent le rôle persistant des héros reconnus dans le dynamisme d’un secteur qui conserve pourtant toute sa diversité.

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Par Fabrice Piault
Créé le 25.08.2015 à 20h06 ,
Mis à jour le 28.08.2015 à 10h59

Depuis que le groupe Hachette Livre a confié, avec la bénédiction d’Uderzo, Astérix à un nouveau duo d’auteurs composé de Jean-Yves Ferri et Didier Conrad, le rythme de production de la série s’accélère. Deux ans seulement après Astérix chez les Pictes, le petit Gaulois revient le 22 octobre dans Le papyrus de César (Albert-René). Ce best-seller programmé de l’année, avec un premier tirage de 1,8 million d’exemplaires, confirme le succès commercial de la plupart des initiatives prises, depuis la relance de Blake et Mortimer par le groupe Média-Participations il y a tout juste vingt ans, pour faire accéder les héros de bande dessinée au statut d’immortel.

Joann Sfar, Le chat du rabbin, tome 6, Dargaud.- Photo ILLUSTRATION JOANN SFAR/DARGAUD

Le retour du héros

Chez Casterman, Corto Maltese revient le 30 septembre, pour la première fois depuis la mort de son créateur, Hugo Pratt, en 1995, dans une nouvelle aventure, Sous le soleil de minuit, signée par Juan Diaz Canales et Rubén Pellejero. Le Lombard lance le 30 octobre le premier volume d’une série Bob Morane, Renaissance, pour laquelle Brunschwig, Armand et Ducoudray succèdent à Verne et Vance. Dans la même perspective, le fameux Superdupont de Gotlib, revient le 11 septembre chez Dargaud combattre "l’anti-France" dans Le fils de Superdupont, premier tome d’une nouvelle série prise en main, sous l’œil du fondateur, par Boucq et Belkrouf.

Fabien Nury et Xavier Dorison (scénario), Laurent Astier (dessin), Comment faire fortune en juin 1940, Casterman.- Photo LAURENT ASTIER/CASTERMAN

D’autres résurrections récentes se trouvent confirmées. Imav, qui a repris les aventures du grand vizir Iznogoud, publie le 8 octobre un deuxième album réalisé par Laurent Vassilian et Nicolas Tabary, le fils du dessinateur originel, sous le titre Iznogoud de père en fils !. Chez Dargaud, Laurent Verron poursuit sa reprise de Boule et Bill de Roba et Fabcaro, et Serge Carrère celle d’Achille Talon de Greg. Quant à Tintin, à défaut de bénéficier d’une nouveauté, il fait l’objet d’une nouvelle mise en scène dans le premier volume de l’impressionnant Hergé, le feuilleton intégral, qui couvre la période 1950-1958 (Casterman).

Prolonger le succès

D’autres interventions éditoriales permettent de prolonger le succès de séries porteuses. Ankama saisit l’occasion des 10 ans de son best-seller, Dofus, pour en proposer le premier tome d’une édition spéciale enrichie en même temps qu’un nouvel épisode de Dofus Monster. Jean-Marc Rochette et Olivier Bocquet signent sur 232 pages un nouvel opus du Transperceneige, Terminus (Casterman). Joann Sfar offre à son fameux Chat du rabbin un tome 6 qu’on n’attendait plus (Dargaud). Fluide glacial publie le 3e volume de la réédition augmentée de Litteul Kevin de Coyote, prématurément décédé début août, et après avoir envoyé Les Bidochon de Binet au musée, les invite au concert (avec deux CD). Glénat réédite Murs… murs et Le procès Colonna, signés par Dominique Paganelli et par Tignous, assassiné dans les locaux de Charlie Hebdo le 7 janvier dernier. Parmi les éditions intégrales programmées pour les fêtes de fin d’année, on retrouvera les six tomes du Monde d’Edena de Mœbius, regroupés en un coffret (Casterman), Il était une fois en France de Fabien Nury et Sylvain Vallée, et le Moby Dick de Christophe Chabouté (Glénat).

Essais à transformer

Plusieurs œuvres récentes, qui ont recueilli d’emblée un succès public et critique, font l’objet de suites. Ainsi sont annoncés pour cet automne le tome 2 du Teckel d’Hervé Bourhis (Casterman), le tome 2 des Campbell de Munuera (Dupuis), le tome 2 de Kersten, médecin d’Himmler de Patrice Perna et Fabien Bedouel (Glénat), le tome 2 du Château des étoiles d’Alex Alice (Rue de Sèvres), et chez Dargaud le tome 2 de Tyler Cross de Fabien Nury et Brüno, et celui de La planète des sages de Jul et Charles Pépin, ainsi que le tome 3 des Vieux fourneaux de Wilfrid Lupano et Charles Cauuet. Le deuxième volume d’Impostures, dans lequel Romain Dutreix revisite les aventures des personnages de bande dessinée les plus emblématiques, sort chez Fluide glacial.

Dupuis publie un deuxième volume des Aventures de Poussin 1er, scénarisées par Eric-Emmanuel Schmitt, avec Janry au dessin. Casterman lance avec son tome 7 une deuxième saison de Lastman de Balak, Sanlaville et Bastien Vivès, et Dupuis une deuxième saison d’Alter ego. La nouvelle collection "Les grands peintres", chez Glénat, s’enrichit de nouveaux opus consacrés à David, Léonard de Vinci, Courbet et Hieronymus Bosch.

Nouveaux projets

Les scénaristes vedettes Fabien Nury et Xavier Dorison signent avec Laurent Astier au dessin Comment faire fortune en juin 1940 (Casterman). David Prudhomme et Pascal Rabaté reviennent avec Vive la marée !, et Etienne Davodeau et Benoît Collombat avec Cher pays de notre enfance (Futuropolis). Warnauts et Raives signent le premier volet des Jours heureux, qui évoque la fin de la période coloniale (Le Lombard). Les deux premiers volumes d’une série scénarisée par Wilfrid Lupano et consacrée aux Communardes ! paraissent chez Vents d’ouest, qui lance aussi la série historique J’ai tué (Abel, Philippe II de Macédoine et François-Ferdinand, archiduc d’Autriche) avec des dessinateurs comme Guillaume Sorel et Isabelle Dethan. Glénat publie un Juger Pétain, par Philippe Saada et Sébastien Vassant, et un Matsumoto de L-F. Bollée et Philippe Nicloux, consacré à la secte Aum, tout en lançant la nouvelle série Lacrima Christi de Didier Convard et Denis Falque.

Le western inspire le premier tome de Stern, le croque-mort, le clochard et l’assassin, de Frédéric et Julien Maffre (Dargaud), comme Sykes de Pierre Dubois et Dimitri Armand (Le Lombard). Laurent Galandon, Frank Giroud et Frédéric Volante ont pris pour héros un avocat dans leur nouvelle série L’avocat (Le Lombard). Urban Comics lance le premier opus de Batgirl. L’univers des Gueules noires intéresse Antoine Ozanam et le Brésilien Lelis (Casterman). Lupano et Relom inventent la "rural fantasy" dans Traquemage (Delcourt). Delcourt édite sous le titre What a wonderful world ! les chroniques graphiques de Zep sur Lemonde.fr. Servais part sur Les chemins de Compostelle avec le deuxième tome d’une série prévue comptant sept titres (Dupuis).

Biographies

Les biographies continuent d’inspirer, avec le premier tome d’un Charles de Gaulle par Jean-Yves Le Naour et Claude Plumail chez Bamboo ("Grand angle"), et Mitterrand, un jeune homme de droite par Philippe Richelle et François Rébéna (Rue de Sèvres). Catel et Bouilhac évoquent la vie de Mylène Demongeot et de sa mère dans Adieu Kharkov (Dupuis, "Aire libre"). Sybille Titeux de la Croix et Amazing Améziane campent Muhammad Ali (Le Lombard). Corinne Maier et Anne Simon s’intéressent à Einstein tandis que Julie Birmant et Clément Oubrerie mettent en scène Les aventures d’Isadora Duncan (Dargaud). Anne-Caroline Pandolfo et Terkel Risbjerg retracent le destin de Karen Blixen dans La Lionne, et Joseph Safieddine et Loïc Guyon celui du pilote et photogrape Roger Henrard dans L’enragé du ciel (Sarbacane). Gainsbourg, Elvis et Johnny sont chez Jungle tandis que Björk, John Lennon et le chanteur folk Woodie Guthrie sont chez Marabout.. Le chanteur de Nirvana Kurt Cobain est au cœur du Roman de Boddah de Nicolas Otéro (Glénat). David Chauvel et Alfred proposent Daho, l’homme qui chante, et Lisa Lugrin et Clément Xavier campent la figure de Geronimooo ! (Delcourt). Jorge González et Olivier Bras s’intéressent à l’héritage d’Allende (Futuropolis).

Sciences et littérature

Dans le domaine de la vulgarisation scientifique, qui voit l’experte Marion Montaigne publier le quatrième volume de Tu mourras moins bête, la blogueuse Fiamma Luzzati publie à son tour Pourquoi les filles sont nulles en maths ? (Delcourt). Autre tendance toujours vivace, les adaptations littéraires. Bamboo "Grand angle" inaugure en novembre avec La gloire de mon père et Merlusse une série d’adaptation de Marcel Pagnol, scénarisée par Eric Stoffel et Serge Scotto. Thomas Humeau livre une nouvelle transposition du Joueur d’échecs de Stefan Zweig, alors que Pierre-Henry Gomont signe une adaptation de Marcus Malte sous le titre Les nuits de Saturne (Sarbacane). Carlos Hernandez Sanchez part Sur les traces de Garcia Lorca (Vertige Graphic). Benjamin Lacombe donne sa vision, forcément gothique, d’Alice au pays des merveilles (Soleil, "Métamorphose"). Jungle publie Le journal d’Aurélie Laflamme par Véronique Grisseaux et Laetitia Aynié d’après les romans d’India Desjardins. Fabrice Colin et Sacha Goerg signent Chicagoland d’après R. J. Ellory (Delcourt), et Christian De Metter transpose Au revoir là-haut de Pierre Lemaitre (Rue de Sèvres). Plus trash, Mo/CDM et Pixel Vengeur revisitent Les trois petits cochons reloaded chez Fluide glacial.

Travaux d’auteurs

Cette effervescence n’empêche pas les auteurs de continuer à creuser des sillons plus pointus. Chez Dupuis, Cyril Pedrosa donne Les équinoxes, très attendu depuis l’immense écho de Portugal, et Gani Jakupi s’est associé avec Jorge González pour un Retour au Kosovo. Marcelino Truong poursuit son récit autobiographique avec Give peace a chance (Denoël Graphic). Daniel Goossens revient chez Fluide glacial avec Combats, et Clarke au Lombard avec l’intrigant Réalités obliques. Frédéric Bézian réalise le leporello Courant d’art (Soleil). Jean-Pierre Filiu et Cyrille Pomès composent une sorte de Roméo et Juliette contemporain avec La dame de Damas, chez Futuropolis.

Chez Casterman, Lisa Mandel a bâti une histoire d’espionnage décalée avec Super rainbow, Zeina Abirached signe avec Le piano oriental son livre le plus ambitieux, et Corinne Maier et Aurélia Aurita retracent la trajectoire de la première dans Ma vie est un best-seller. Pénélope Bagieu signe un très rock California dreamin’ chez Gallimard. Loïc Locatelli-Kournwsky s’attaque à la figure de Pocahontas (Sarbacane). Ludovic Debeurme poursuit Trois fils avec Un père vertueux (Cornélius). Elise Griffon propose Peau neuve, un album subtil sur l’adolescence (Delcourt). Morgan Navarro revient avec Les voyages de Teddy Beat (Les Requins marteaux), et Jung avec Le voyage de Phœnix (Soleil). Allan Barte parodie la série Walking dead dans Moi contre les zombies (Vraoum !). A L’Association, Killoffer entend se montrer Tel qu’en lui-même enfin dans un album au grand format en hauteur qui constitue un jalon important dans son œuvre autofictionnelle, tandis que le Flamand Olivier Schrauwen propose une biographie aussi fantasmée qu’édifiante de son grand-père Arsène Schrauwen.

Plusieurs auteurs étrangers importants publient d’ailleurs des nouveautés cet automne. Ainsi la Sud-Africaine Karlien de Villiers (Les femmes sauvages), le Brésilien Marcello Quintanilha (Tungstène) et les Américains Derf Backderf (Trashed) et Peter Kuper (Ruines) chez Çà et là. Cornélius publie six nouvelles d’Adrian Tomine sous le titre Killing and dying. Chez Cambourakis, qui annonce pour la fin de l’année l’étonnant livre-objet Facetasm de Charles Burns et Gary Panter, le biologiste et entomologiste américain Jay Hosler propose avec Le dernier arpenteur des sables, sur 320 pages, une étonnante plongée dans le monde des insectes. L’Italien Manuele Fior a réalisé Les variations d’Orsay à partir de son expérience dans le musée éponyme, chez Futuropolis, où son compatriote Igort publie ses Cahiers japonais. Joe Sacco propose avec Derniers jours de guerre un ultime volume consacré à son travail en Bosnie (Rackham). Le Grec Soloup signe avec Aïvali, une histoire entre Grèce et Turquie son premier roman graphique (Steinkis). Anthony Pastor publie chez Casterman Le sentier des reines, parcours initiatique de deux femmes dans la France d’après la Première Guerre mondiale. Chez Delcourt, Gene Luen Yang se lance avec les deux volumes sous coffret Boxeurs & Saints dans une fresque sur la révolte des Boxeurs dans la Chine de la fin du XIXe siècle, et le Japonais Junji Ito évoque sa relation compliquée avec les deux chats de sa femme dans Le journal des chats de Junji Ito (Delcourt).

L’amour, la maladie, la mort

Souvent d’inspiration autobiographique, de nombreuses nouveautés traitent des plaisirs comme des vicissitudes de la vie. L’amour inspire aussi bien François Ayroles (L’amour sans peine, L’Association) que Nikola Witko et JorgeBernstein dans le premier volume de Space serenade (Fluide glacial). Il est incestueux dans L’indivision de Zidrou et Benoît Springer (Futuropolis), ou se termine mal dans Larguées d’Hélène Bruller, Sophie Chédru et Véronique Grisseaux (Hugo-Desinge). Chantal Van den Heuvel et Daphné Collignon évoquent le blues des femmes divorcées dans Flora et les étoiles filantes (Le Lombard). Et Delcourt et First coéditent La drague pour les nuls en BD, en même temps que La grossesse, dans la collection "Pour les nuls en BD".

La maladie suscite le Carnet de santé foireuse de Pozla chez Delcourt, où Leslie Plée fait un Eloge de la névrose en 10 syndromes. La psychanalyse est également passée au crible par Thea Rojzman et Anne Rouquette dans Emilie voit quelqu’un (Fluide glacial). Jungle propose avec C’est grave docteur ?Les plus belles perles entendues par votre médecin en BD. L’Américaine Cece Bell traite de son handicap dans Supersourde (Les Arènes). Le Cil Vert interroge les frontières entre normalité et handicap dans Un faux boulot (Delcourt). La vieillesse et la mort sont, eux, au cœur de Sorties de secours de la pionnière américaine de la BD féministe underground, Joyce Farmer (Delcourt), mais aussi de la série d’humour Les retraités en BD (Vents d’ouest). Difficile de douter que la bande dessinée soit désormais un secteur arrivé… à maturité.

Dix albums à suivre

 

Piochés dans les programmes des éditeurs, 10 titres ambitieux et singuliers qui jalonneront l’automne BD.

 

26 août : Le dernier arpenteur des sables par Jay Hosler (Cambourakis, 320 p., 22 €). Le biologiste et entomologiste américain signe une fable politico-scientifique retraçant avec un dessin précis l’expédition de coléoptères à la recherche de nouvelles formes de vie pouvant remettre en cause leur organisation sociale.

2 septembre : Le piano oriental par Zeina Abirached (Casterman, 232 p., 22 €). La trajectoire de la famille de l’auteure libanaise à travers celle d’un piano extraordinaire miraculeusement épargné lors de la guerre du Liban (voir notre avant-critique dans LH 1043, du 22.5.2015).

2 septembre : Juger Pétain par Philippe Saada et Sébastien Vassant (Glénat, 1 000 feuilles", 136 p., 25,50 €). Un documentariste et un dessinateur retracent le procès retentissant, à l’été 1945, du maréchal Pétain, qui éclaire les enjeux de l’immédiat après-guerre.

9 septembre : Carnet de santé foireuse par Pozla (Delcourt, 368 p., 34,95 €). Si la maladie était un dessin, ce serait cet ouvrage autofictionnel hybride où se croisent angoisse, autodérision et fatalisme dans un enchaînement foisonnant de traits ponctué de violents jets de couleur.

10 septembre : Vive la marée! par David Prudhomme et Pascal Rabaté (Futuropolis, 120 p., 20 €). Les deux auteurs ont fait de la plage leur observatoire et leur terrain de jeu, orchestrant avec un luxe de détails et une bonne dose d’humour un grand ballet d’estivants dont l’humanité ne sort pas forcément grandie.

25 septembre : Les équinoxes par Cyril Pedrosa (Dupuis, "Aire libre", 320 p., 35 €). L’auteur du remarqué Portugal tente de capter à travers quatre tableaux, pour autant de saisons et de personnages, le sentiment de solitude qui saisit chacun face à la complexité du monde.

13 octobre : Arsène Schrauwen par Olivier Schrauwen (L’Association, 256 p., 35 €). La biographie fantasmée du grand-père de l’auteur flamand, parodie de récits d’aventures coloniales. Les utopies et les ambitions illusoires s’exacerbent et se fracassent dans un monde sauvage où guettent virus et menaces de tous ordres.

14 octobre : Boxeurs & Saints par Gene Luen Yang (Delcourt, "Outsider", 336 p. et 176 p., 40 €). Deux livres rassemblés en un coffret pour retracer avec soin, de deux points de vue différents, la révolte des Boxeurs dans la Chine de la fin du XIXe siècle.

16 octobre : L’été diabolik par Thierry Smolderen et Alexandre Clérisse (Dargaud, 176 p., 21 €). Après Souvenirs de l’empire de l’atome, Smolderen et Clérisse passent à nouveau au mixeur l’imaginaire des années 1950 et 1960, entre espionnage et littérature.

21 octobre : L’empire par Olivier Bobineau et Pascal Magnat (Les Arènes, 160 p., 22 €). Des premiers chrétiens à François d’Assise, premier volet d’une histoire du christianisme qui s’interroge avec rigueur et humour sur la raison pour laquelle le message d’amour et de tolérance de Jésus a donné naissance à des massacres, aux croisades et à l’Inquisition.


25.08 2015

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