Le document du médiateur du livre s'intéresse également à la charte relative au prix du livre, signée en juillet 2017 par les entreprises de e-commerce (Amazon, Fnac Darty, Cdiscount, Rakuten, Actissia club, Chapitre, Les libraires) et les organisations syndicales (SNLF, SNE, SDLC). L'ensemble des acteurs étaient tombés d'accord, à l'exception d'Amazon. La charte, divisée en cinq points, s'est accompagnée d'un comité, afin de mettre en oeuvre le texte.
De plus, le rapport d'activité s'est penché sur une nouvelle problématique : celle de la gratuité des frais de livraison dans le cadre d'un programme de fidélisation. Les sites de vente en ligne, notamment Amazon, proposent parfois des programmes de fidélité sans préciser la mise en place d'abonnement payant. De fait, les consommateurs se retrouvent contraint de payer. Pour le Syndicat de la librairie Française (SLF), les supports de communication des sites en lignes peuvent "induire en erreur les consommateurs".
Des interventions multiples
Tout au long des trois années de son mandat, le médiateur du livre intervient lors de procédures pouvant donner lieu à des recommandations ou des auditions. Entre juillet 2019 et juillet 2020, la médiatrice, Sophie-Justine Lieber a participé à deux procédures. L'une concernait un éditeur privé qui vendait ses livres à des prix supérieurs au prix de vente au public. L'autre, une société spécialisée dans la distribution de livres scolaires.
Dans le cadre de la charte, le médiateur du livre souhaite "l'élargissement à de nouvelles parties signataires", pour qu'elle puisse s'appliquer à "l'ensemble des lieux de vente du livre".
Rapport d'activité 2019/2020 du médiateur du livre