" Face au désastre humanitaire qui accompagne des migrations d’une ampleur sans précédent, les surenchères répressives qui tiennent lieu de politique des migrations sont un déni de réalité ", explique ce texte qui demande "la construction d’un principe d’hospitalité qui deviendrait opposable aux États".
Une interdépendance comme pour le climat
Ce texte compare la question de la gestion des migrations à celle du climat car "l’interdépendance appelle un devoir de solidarité". C'est pourquoi il faut selon cet appel mettre en œuvre les responsabilités des Etats. "À l’image du développement durable qui a permis de pondérer innovation et conservation, le principe d’hospitalité, régulateur des mobilités humaines, permettrait de pondérer exclusion et intégration et d’équilibrer les droits et devoirs respectifs des habitants humains de la Maison commune".
Cet appel fait écho au recueil Osons la fraternité ! publié par Philippe Rey avec le soutien du festival le 3 mai, auquel ont participé de nombreux invités du festival.