Quels sont les spécificités d'Escale du livre ?
La manifestation combine un salon du livre généraliste, proposant de la littérature adulte et pour la jeunesse, de la bande dessinée, et un festival littéraire centré sur des débats, des entretiens et des performances. Cette articulation nous semble être un bon moyen de soutenir l'économie du livre. La partie salon permet de faire connaître l'extrême richesse de la diversité éditoriale nationale et régionale, de valoriser la librairie indépendante, tandis que le côté festival attire un public plus large et donne du livre et de la littérature une image vivante, conviviale.

Comment a évolué le public ?
Depuis quelques années, nous constatons un changement du public de la manifestation. Escale du livre attire un public plus jeune, plus familial et plus urbain. On trouve de jeunes adultes et des familles de trente à quarante ans qui viennent avec leurs enfants. Cela s'explique en grande partie, selon nous, par le contenu de la programmation, c'est-à-dire les performances, les lectures ou concerts qui sont proposés par les auteurs eux-mêmes. Cette approche plus dynamique et conviviale de la littérature a aussi permis d'attirer un public qui dépasse celui des lecteurs assidus.

Quel est le budget de la manifestation ?
Il tourne autour de 610 000 €, avec une part importante de financements publics apportés par la Ville de Bordeaux, la communauté urbaine, le conseil régional d'Aquitaine, le CNL, la Sofia et le conseil général de la Gironde. Nous bénéficions de quelques ressources propres issues de la location des stands, mais cela reste modeste. Nous pratiquons des tarifs assez bas afin de permettre au maximum de professionnels de participer sans que la dimension financière soit un obstacle pour eux. Par ailleurs, la manifestation est totalement gratuite pour le public, y compris les performances. C'est un choix délibéré de notre part.

www.escaledulivre.com