Par
Annie Favier
avec Créé le
08.10.2014
à 20h37, Mis à jour le 23.04.2015 à 10h06
Mondialisation en marche, spéculations financières intenses, crise économique bien réelle, consommation effrénée et chômage croissant emportent les sociétés occidentales, qui tentent pourtant, çà et là, de s'indigner en groupes. Mais quelle juste place peut trouver l'individu confronté à ces bouleversements multiples et brutaux ?
Patrick Chamoiseau défend le rêve et la poésie dans La beauté du guerrier.- Photo JACQUES SASSIER/GALLIMARD
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Dans Renverser l'insoutenable (Seuil), l'intellectuel suisse Yves Citton tente d'approcher les solutions qui permettraient à chacun de légitimer son rôle et son action dans la société. L'écrivain et journaliste Jean-Claude Guillebaud analyse, dans Une autre vie est possible (L'Iconoclaste), les causes de désespérance de la société d'aujourd'hui, et propose des clés pour permettre de dépasser ce sentiment. Jean-Louis Servan-Schreiber, de son côté, appelle à Aimer, quand même, le XXIe siècle (Albin Michel), en doutant, certes, mais aussi en espérant et en s'étonnant. En défendant le rêve et la poésie, indispensables selon lui à tout être humain, l'écrivain Patrick Chamoiseau, dans La beauté du guerrier (Philippe Rey), plaide pour accéder par cette voie à un autre monde. Déjà, en 1986, le sociologue américain Christopher Lasch et le philosophe français Cornelius Castoriadis débattaient sur la chaîne britannique Channel 4 de l'évolution des sociétés contemporaines, de la société de consommation, du repli dans la sphère privée : ces entretiens d'une grande actualité sont retranscrits dans La culture de l'égoïsme (Climats).
Un texte tragique de l'écrivain mexicain Daniel Saldaña Paris dévoile un monde dans lequel les incendies et les épidémies ont raison de la tendresse et de l'espoir.
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À l’issue d’un accord avec les producteurs historiques des films James Bond, les studios américains d’Amazon MGM prennent le « contrôle créatif » de la franchise.