Les écrivains Michel Carassou, Eric Dubois et Eduardo Pisani (à qui l'on doit la chanson Je t'aime le lundi) postulent au fauteuil numéro 5, tout comme l'auteur franco-russe Andreï Makine. Parallèlement, deux prétendants à l'immortalité ont annoncé leur retrait : l'ex-ministre de la Culture Frédéric Mitterrand et le collaborateur de Livres Hebdo Jean-Claude Perrier.
Andreï Makine, favori
Selon Le Figaro, c'est l'arrivée du "poids lourd des lettres" Andreï Makine, ayant "de fortes chances d'être élu à un fauteuil jusqu'alors occupé par une personnalité issue de la francophonie comme lui", qui a entraîné le retrait de Frédéric Mitterrand et de Jean-Claude Perrier. Né en 1957 à Krasnoïarsk, en Sibérie, Andreï Makine a derrière lui une grande carrière d'auteur en langue française. En 1995, il a réussi l'exploit d'obtenir à la fois le Prix Goncourt, le Prix Goncourt des lycéens et le prix Médicis (ex aequo avec Vassilis Alexakis) pour Le Testament français.
Le nombre de candidats au fauteuil d'Assia Djebar se porte désormais à huit : Andreï Makine, Michel Carassou, Eric Dubois et Eduardo Pisani donc, mais aussi le poète Yves-Denis Delaporte, l'essayiste négationniste Olivier Mathieu, l'essayiste Arnaud-Aaron Upinsky et Valentin Ogier, encore inconnu dans le monde des lettres. L'élection est prévue jeudi 3 mars.