relance

Après avoir réactivé ses labels Pauvert et Mazarine au début de l’année, Fayard s’attaque à son label de poche "Pluriel". Sophie Kucoyanis, responsable éditoriale non-fiction dans la maison, a été chargée de relancer cette collection de sciences humaines, qui fêtera en 2017 ses 40 ans. "A l’origine, "Pluriel" a été conçue pour accueillir de grands penseurs libéraux. C’est une collection de référence, qui a toujours été rentable, mais souffre d’une trop faible visibilité en librairie", explique l’éditrice, décidée à "assouplir la ligne sans dénaturer son esprit". Si le fonds Fayard reste le premier vivier de textes de "Pluriel", Sophie Kucoyanis prévoit un tiers d’achats extérieurs sur les 25 nouveautés annuelles. Quelques documents politiques ou d’actualités, souvent remis à jour par l’auteur, rejoindront ainsi le catalogue, comme Murmures à la jeunesse de Christiane Taubira, paru en février 2016 chez Philippe Rey, ou Danser sur un volcan : espoirs et risques du XXIe siècle de Nicolas Baverez (Albin Michel), tous deux prévus en février prochain. Pour retrouver une place de choix en librairie, "Pluriel" s’offre une nouvelle maquette dès octobre et un rhabillage progressif des titres du fonds, vendus en moyenne à 8,50 euros. La présentation laisse plus de place au visuel tandis que le logo, plus discret, court de la quatrième à la première de couverture. "La charte est sobre, pour pouvoir s’adapter à la couverture d’un best-seller en grand format", indique Sophie Kucoyanis, qui n’a pas hésité à rendre la titraille du Mauvais génie d’Ariane Chemin et Vanessa Schneider plus explicite. Une opération commerciale soutient ce lancement en librairie, avec un tote bag "La lumière est dans le livre" offert pour deux volumes "Pluriel" achetés. Marine Durand

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