"Il y a des enfants qui n'ont pas forcément l'occasion de partir en vacances. Or avec "Partir en Livre", nous voulons promouvoir l'éducation artistique et culturelle pour tous et partout" a confié la ministre à Livres Hebdo lors de sa visite du parc.
"Absolument nécessaire"
"La culture, pour un enfant, ça ne doit pas être un supplément d'âme, mais un élément constitutif de son éducation", ajoute-t-elle. C'est pourquoi le ministère de la Culture, qui a lancé cette initiative en 2015, considère qu'il est "absolument nécessaire" de soutenir l'événement.
Elle évoque d'ailleurs le projet "d'augmentation de l'amplitude horaire des bibliothèques", structures qui jouent un rôle "essentiel" dans l'accès à la culture pour tous. Mais elle ne précise pas encore comment cette mesure sera financée, tout comme elle se réserve pour ne pas dévoiler des éléments sur le budget global alloué à la Culture, actuellement en discussion.
Le "pouvoir de la lecture"
Flânant au gré des activités, la ministre a souvent sourit en voyant les jeunes lecteurs: "Quand nous avons visité les différents stands, les enfants qui lisaient n'ont pas levé la tête, trop absorbé par leur histoire !". Une preuve du "pouvoir de la lecture" pour Françoise Nyssen, qui se félicite que "Partir en Livre" réussisse à orienter les enfants vers les livres "plutôt que vers leurs téléphones".
"Partir en Livre" cherche à décloisonner le livre et transmettre le plaisir de lecture, mais la manifestation peut-elle vraiment atteindre son objectif et toucher tous les enfants ? "C'est l'histoire du Colibri, répond Françoise Nyssen. Chacun fait sa part, et il faut bien commencer quelque part."