La Sofia, organisme de collecte et de gestion collective des droits d'auteurs, organisait, jeudi 1er décembre sur le Salon du livre et de la presse jeunesse (SLPJ) à Montreuil (Seine-Saint-Denis), une table ronde intitulée "Festivals et salons de jeunesse : évolution et perspectives". Animée par le président de l’organisme, Geoffroy Pelletier, accompagné par Delphine Henry, déléguée de la Fédération interrégionale du livre et de la lecture (FILL) et Amélie Plançon, présidente de la Fédération des salons et fêtes du livre pour la jeunesse, la rencontre a mis en exergue les difficultés rencontrées par un secteur fragilisé ces dernières années.
"Il existe un paradoxe avec le maillage incroyable de festivals culturels en France, riches en diversité, en contenus, en acteurs porteurs, avec la fragilité de ceux-ci face au moindre accident", a résumé d'emblée Geoffroy Pelletier. Car si la richesse éditoriale française est indubitable, la filière du livre a souffert de la crise sanitaire et éprouve à présent les effets de l’inflation. Ces aléas ont fait grimper les dépenses alors que "les recettes attendues ne suivent pas", regrette le président de la Sofia.
Des états généraux des festivals littéraires en mars
Sur ce point, la Sofia est un acteur-soutien, convaincu, d’après son représentant, que "la diversité des festivals traduit la diversité de l’édition". En 2021, l’organisme a financé 350 projets, dont 260 festivals, assure Geoffroy Pelletier. Mais cela ne suffit pas. D’o
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