Cette variation "est essentiellement imputable à l'effet de comparaison avec un 1er trimestre 2013 qui avait connu de nombreux best-sellers (notamment la trilogie Fifty Shades dont 1,8 million d'exemplaires avaient été commercialisés en France)", précise le groupe, qui note que "par rapport au 1er trimestre 2012, le niveau d'activité est stable".
D'après le communiqué de Lagardère, qui rappelle que le poids du 1er trimestre dans le chiffre d'affaires annuel d'Hachette Livre est traditionnellement "relativement faible", en France le contrecoup de l'absence de Fifty Shades est "partiellement compensé par la progression de l'illustré".
Recul de 8,6 % dans l'espace hispanophone
L'activité est en "légère diminution" dans les pays anglo-saxons "en raison d'un programme de nouveautés moins riche et de certains reports de parution". Le recul de 8,6 % enregistré dans l'espace hispanophone "s'explique notamment par un report des commandes dans l'éducation en Argentine, alors que l'Espagne bénéficie d'un début de reprise à la faveur de l'amélioration du contexte économique".
Cependant, le secteur fascicules d'Hachette Livre continue de bénéficier, lui, d'une "solide croissance", à + 10,9 %, grâce au succès de collections lancées au 2e semestre 2013 en Russie, au Japon et en France.
Le livre numérique représente désormais 13,4 % du chiffre d'affaires du groupe d'édition (34 % du chiffre d'affaires du "trade" aux Etats-Unis, 40 % au Royaume-Uni), contre 12,4 % au premier trimestre 2013.
Les autres branches de Lagardère s'inscrivent également en retrait au 1er trimestre 2014, qu'il s'agisse de Lagardère Services (- 2,1 % en données brutes, - 0,9 % à données comparables), de Lagardère Active (- 8,9 % et - 10,7 %) ou de Lagardère Unlimited (sport, - 33 % et - 32,9 %), au point que l'ensemble du groupe Lagardère affiche pour les trois premiers mois de l'année un chiffre d'affaires en baisse de - 6,2 % en données brutes et de - 5,6 % en données comparables.