Après un an de spéculation (voir l'actualité), le nom de l’écrivain du dernier James Bond autorisé vient d’être révélé, mercredi 11 juillet, par Ian Fleming Production Ltd, société appartenant à la famille du créateur du célèbre espion de sa majesté, mort en 1964.
C’est l’écrivain britannique Sebastian Faulks qui a été choisi pour livrer cette nouvelle aventure intitulée Devil May Care. Un roman écrit dans l’ombre en quelques mois, depuis la commande de la famille au cours de l’été dernier jusqu’à l’annonce officielle cette semaine. Le livre sortira lors de la célébration du centenaire de la naissance de Ian Fleming, en mai 2008, simultanément aux Etats-Unis chez Doubleday et en Grande-Bretagne chez Penguin. Pour l’occasion, l’éditeur britannique lance un nouveau label Penguin 007 avec un site dédié http://www.penguin007.com/ qui décompte chaque millième de seconde avant l’arrivée en librairie.
Dans Devil May Care, Sebastian Faulks, auteur par ailleurs de The girl at a Lion d’Or, Birdsong et Charlotte Gray (soit plus de 4 millions d’exemplaires outre-Manche), a adopté « une prose à 80% Fleming » de son propre aveu. Il qualifie son James Bond de « mature (…), un peu plus vulnérable, mais toujours courageux, sexy et séducteur ». L’agent double y évolue dans des lieux exotiques durant la Guerre froide. 100 livres ont déjà été commandés à travers le monde.
En France Sebastian Faulks a publié quelques titres chez Denoël et Gallimard. Gageons que cette collaboration le fera connaître d’avantage de l’autre côté de la Manche. Surtout que les éditeurs français commencent déjà à préparer le centenaire de la naissance de Ian Fleming. En octobre, Belin sortira James Bond (2)007 : anatomie d’un mythe populaire de Fabien Bouilly et Gallimard Jeunesse Poker fatal : la jeunesse de James Bond de Charles Higson.