Julien Gracq à la BNF et aux enchères à Nantes

Julien Gracq © Louis Monier

Julien Gracq à la BNF et aux enchères à Nantes

Les manuscrits de l'écrivain sont remis à la BNF jeudi 16 octobre, tandis que d'autres textes sont vendus aux enchères à Nantes le 12 novembre.

Par Laurence Santantonios
avec ls Créé le 15.04.2015 à 20h04

16 octobre, quadrilatère Richelieu : les manuscrits de Julien Gracq sont officiellement remis à la Bibliothèque nationale de France par ses exécuteurs testamentaires en présence de la ministre de la Culture, Christine Albanel. Mort à l'âge de 97 ans le 22 décembre 2007, il a légué l'ensemble de ses manuscrits à la BNF.

Le legs comporte plus de quinze mille pages autographes et, selon les termes du testament de l'écrivain, “les manuscrits de ses ouvrages publiés ainsi que ses manuscrits inédits ou partiellement inédits en sa possession au moment de sa mort”.

Ainsi ses grands romans (Au château d'Argol, Un beau ténébreux, Le rivage des Syrtes, Un balcon en forêt...), mais aussi ses documents et essais figurent dans ce don, sous forme de dossiers de travail annotés et corrigés.

C'est Bernhild Boie, éditrice des oeuvres de Julien Gracq dans “La Pléiade” (Gallimard), qui a été chargée d'exercer le droit moral et le droit de divulgation sur les oeuvres de l'écrivain.

La correspondance de Breton
Hormis ces documents légués à la BNF, un certain nombre de textes seront vendus aux enchères à Nantes le 12 novembre, notamment sa correspondance, qui offre une plongée dans l'intimité de l'auteur et dans ses relations avec des grands de l'époque, Georges Pompidou aussi bien qu'André Breton, son ami.

Le clou de la vente sera d'ailleurs constitué par les lettres écrites de 1939 à 1966 par le chef de file des surréalistes, évaluées entre 30 000 et 35 000 euros.

De très nombreux témoignages d'événements majeurs de la vie de Julien Gracq se révèlent dans le reste de la correspondance, comme son refus en 1951 du prix Goncourt qui lui est attribué pour Le rivage des Syrtes.

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