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Ajouté à l’office du 4 novembre, La fracture de Gilles Kepel (coédition Gallimard-France Culture, 278 p., 19 euros) reprend les chroniques radiophoniques du spécialiste du Moyen-Orient, complétées d’une introduction et d’une postface expliquant comment les djihadistes tentent de faire éclater la société française en "dressant, au nom d’une religion dévoyée, un nouveau prolétariat d’enfants d’immigrés contre les classes moyennes". Sa publication interviendra peu après celle, le 13 octobre, de l’analyse d’Olivier Roy (Le djihad et la mort, 166 p., 16 euros, Seuil), pour qui ces jeunes révèlent une "islamisation de la radicalité", une sorte de nouveau nihilisme qui a connu diverses incarnations dans l’histoire.

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